Singulier | Pluriel |
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trémolophone | trémolophones |
\tʁe.mo.lo.fɔn\ |
trémolophone \tʁe.mo.lo.fɔn\ masculin
Le trémolophone, ayant figuré à l'exposition des produits d'industrie à Warsovie, en 1841, fut entendu dans la même année par le maréchal Paskiewicz au palais de Lazienki, dans l'immense salle dite des Chevaliers.— (Albert Sowinski, Les musiciens polonais et slaves anciens et modernes, Paris : Librairie Adrien Le Clere & Cie, 1857, p. 213)
L'Exposition de 1844 vit figurer douze de ses inventions, celles que nous venons de rappeler, et en outre un piano à double octave et un instrument tout à fait nouveau, le trémolophone, qui prolongeait et modifiait à volonté les sons du piano ordinaire, et dont la brillante exécution de Listz faisait valoir le mérite.— (« Vie de P. de Girard : l'invention », chap. 2, dans Économie politique populaire, par Henri Baudrillart, Editions Hachette, 1869, p. 158)
Enfin, poursuivi par l'idée de voir adopter son trémolophone à Paris où se trouvent les plus habiles constructeurs de pianos, Philippe demande au gouvernement russe un congé de trois mois. Paris devait donner au trémolophone la consécration de la réputation qu'il commençait à acquérir.— (Jean-Paul Anastay, « L'inventeur Philippe de Girard et sa famille », dans Provincia, vol. 4-5, 1924, p. 194)
Les pianos trémolophones, ainsi nommés parce qu'ils permettent d'exécuter le trémolo, sans que le doigt ait besoin de faire autre chose que d'appuyer sur la touche, passent pour avoir été inventés par Philippe de Girard.— (Spire Blondel, Histoire anecdotique du piano, dans la Revue britannique, tome 5, Paris, octobre 1880, p. 393)