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(XIIe siècle) Du bas-latin *traginare, dérivé de *tragere, lui-même issu du latin trahere (« tirer après soi »)[1][2]. Voir aussi l’étymologie de traire.
Son guiderope traîna de nouveau sur le sol et il envisagea la possibilité de tenter un atterrissage.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 104 de l’édition de 1921)
La maman de Jammes donna son avis en vidant un petit verre de liqueur qui traînait sur une table : il devait y avoir du fantôme là-dessous…— (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
Un morceau de savon traînait sur le bord de la baignoire en bois.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Elle fit volte-face et reposa ses fesses contre le rebord d’un plan de travail où traînaient toutes sortes de pinceaux, des petits pots de peinture, certains minuscules, des outils d’une finesse inouïe, des baguettes de balsa, et des quantités de petits tubes de colle.— (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 81)
Ces papiers ont traîné longtemps dans mon cabinet.
Ce domestique laisse tout traîner.
Cela traîne dans tous les livres, cela traîne partout se dit par mépris d’une pensée, d’une expression, d’un fait, d’une situation, etc., qu’on rencontre dans un livre et qu’on a déjà trouvée dans beaucoup d’autres.
Le jour parut, frileux et triste... De grandes brumes traînaient sur les prairies, le ciel était bas...— (Octave Mirbeau, Rabalan)
Il traîne toujours en chemin.
Cette affaire traîne.
Son divorce traîne.
Dans cette pièce l’action traîne.
Ce discours traîne, Il est froid, languissant.
— Que connais-tu de moi ? lui répliquai-je. Ce que je t’en ai montré pour que tu me fiches la paix, et ça n’a pas traîné.— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 225)
Un peu plus loin derrière, parce qu'elles traînaient et marchaient agglutinées, la majorité des filles parlaient chiffons. « Où t'as trouvé ton sweat ? Chez H & M ? Trop beau ! » Et parlaient garçons.— (Dany Saury, Voyage à Educationland, Société des écrivains, 2016, p. 88)
Il n'avait rencontré personne qui eût autant qu'elle le goût de traîner au lit. « Elle restait couchée jusqu’à midi à ne rien faire, sinon boire du café au lait et lire des romans de quatre sous. La plus cossarde des femmes », raconte Étienne trente ans plus tard.— (Edmonde Charles-Roux, L'irrégulière: ou mon itinéraire Chanel, Éditions Bernard Grasset, 1974, « Entreteneurs et entretenues », chap. 1)
Stella aurait aimé traîner encore dans les rues pittoresques, entrer de temps à autre dans un bar illuminé, mais, seule et avec cet insigne, on l’accostait par trop.— (Christine Renard, À contre-temps, 1963)
Sa mère à lui ne les aurait jamais laissés traîner toute la journée dans les escaliers.— (Virginie Despentes, Apocalypse bébé, Éditions Grasset & Fasquelle, 2010)