trait-d’union \tʁɛ d‿y.njɔ̃\ masculin
Le massif du Chasseral est un trait-d’union entre le Jura et le Plateau suisse.— (Nathalie Fierobe, Jura : Montagne en partage, 2004, page 16)
L’adverbe « très » et le mot qu’il modifie son sauf quelques exceptions, liés par un trait-d’union dans l’original.— (Shu Fujita, Yoshihiro Maruyama et Takeshi Tamura (éds.), Répertoire des graphies nervaliennes – Les originaux et l’édition – Voyage en Orient, tome I, 2001)
Au début des années trente, il conçoit six projets successifs pour le Cercle international qui doit, au centre de la cité, représenter le trait-d’union entre les multiples pavillons étrangers et français.— (Maurice Culot, Archives d’architecture du XXe siècle, tome 1, 1991, page 48)
Nous ne pouvions, d’ailleurs, passer sous silence une œuvre qui, chronologiquement, sert de trait-d’union entre Eustache Deschamps et Jehan Molinet, distants de près d’un siècle.— (Gaëtan Hecq et Louis Paris, La Poétique française au Moyen Âge et à la Renaissance, 1978, page 9)
Quand les mots ne peuvent vraisemblablement se fondre ensemble, on emploierait le trait-d’union, mais toujours en considérant le composé comme un seul mot : des pince-sans-rires, des va-et-vients, etc.— (« Observations de M. Crouslé », dans Revue de philologie française et provençale, tome 5, 1891, pages 26-37)