Singulier | Pluriel |
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transhumanisme | transhumanismes |
\tʁɑ̃.zy.ma.nism\ |
transhumanisme \tʁɑ̃.zy.ma.nism\ masculin
Au début des années 1980, l’Université de Californie, à Los Angeles, est devenue le foyer de ce que l’on peut appeler une nouvelle conception philosophique du monde et de l’homme, doctrine que l’on a désignée par la suite sous le nom de transhumanisme.— (Joël Decarsin, Regard ellulien sur le transhumanisme, Association Internationale Jacques Ellul, groupe Marseille/Aix-en-Provence, Foi et Vie no 2 vol. CXI, juin 2012)
La question du transhumanisme est extrêmement difficile. Notamment parce que la puissance des techniques biomédicales augmente très vite et qu'il est donc hasardeux d'évaluer aujourd'hui ce que l'homme sera en mesure de réaliser demain— (Marie-Jo THIEL (médecin et professeur d'éthique à l'université de Strasbourg) –Propos recueillis par Denis SERGENT : « Le transhumanisme vise à occulter la vulnérabilité naturelle de l'homme» - Journal La Croix, page 15, 14 octobre 2014)
Le drapeau du transhumanisme est alors brandi par l’armée des entreprises mondiales occidentales affirmant leur volonté de supprimer les limites biologiques des êtres humains grâce aux techniques dites NBIC (nano, bio, informatique et survie cognitive) aux objectifs séduisants : mort de la mort, augmentation des capacités de chaque être humain, création d’un monde de l’intelligence artificielle, création de la vie sur commande en laboratoire et colonisation du cosmos.— (Cotta, Alain. « Chapitre 2. Une coexistence hostile », Hypercapitalisme mondial. sous la direction de Cotta Alain. Odile Jacob, 2018, pp. 23-52.)