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(Date à préciser) De l’ancien français trape, de l’ancien bas francique *trappa « pas, piège » (cf. néerlandais trap « coup de pied ; escalier »), que l’on peut déduire du latin médiéval trappa ; apparenté à l’allemand Treppe « escalier », au norvégien régional tropp « marche d’escalier » ; l’anglais trap a conservé le sens original de « piège » ; → voir trépigner.
Au bout de vingt minutes, ils découvrirent une espèce de trappe. Des cris faibles et inarticulés se faisaient entendre au-dessous. Ce ne fut qu’après un temps assez long et avec des peines infinies qu’ils parvinrent à lever la trappe.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Il se dirigea vers la porte ; puis, revenant sur ses pas, il se plaça devant Sainte-Austreberthe, et, avec la gravité d’un clown anglais, il simula le mouvement d’un homme qui s’enfonce dans une trappe.— (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
Ensuite, grâce à nos appareils respiratoires, nous pourrons quitter le sous-marin par la trappe d'entrée.— (Willy Vandersteen, ‘’La clef de bronze’’, 1950, réédition 2009, Collection Bleue des éditions Standaard, Anvers, page 43)
Dans le demi-jour un peu fantastique des bois, je voyais passer, spectre vêtu de lainages bariolés, quelque Indien qui s’en allait visiter sa ligne de trappes.— (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 263)
(Chasse) Piège qui écrase un animal : quand la bête s’y engage elle déclenche la chute d’un lourd morceau de bois (la trappe) qui l’écrase. Par métonymie le nom de la pièce qui assomme l’animal a donné son nom au piège. Ce type de piège porte aussi le nom de quatre-de-chiffre.
Ces trappes consistaient uniquement en lourds madriers, supportés sur un 4 formé de trois morceaux de bois, disposés dans un équilibre instable, et dont le moindre attouchement provoquait la chute. C’était, sur une grande échelle, la trappe même que les oiseleurs tendent dans les champs. L’extrémité du morceau de bois horizontal était amorcée au moyen de débris de venaison, et tout animal de moyenne taille, renard ou martre, qui y portait la patte, ne pouvait manquer d’être écrasé. Telles sont les trappes que les fameux chasseurs, dont Cooper a si poétiquement raconté la vie aventureuse — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
(Chasse) Dans un piège de type « assommoir », qui écrase l’animal quand il s’y engage, nom donné au morceau de bois ou de métal qui assomme, écrase l’animal.
Devant lui, deux clayons de genêt étrécissaient le sentier, que barrait complètement, entre eux, la trappe d’un assommoir : une lourde planche de chêne, qu’alourdissaient encore deux grosses briques liées d’un fil de fer.— (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 1, 1925, page 204 de l’édition du Livre de Poche)
(Architecture des ordinateurs)Interruption émise par le processeur en réaction à la détection par le matériel d’une erreur logicielle.
Aussi, de la même manière que pour les interruptions, une trappe est caractérisée par un numéro et un gestionnaire de trappe lui est associé, dont l’adresse en mémoire est rangée dans la table des vecteurs d’interruptions.— (http://desvigne.org/cours/NSY-103/NSY-103--notes_de_cours1.0b.doc)