triompher \tʁi.ɔ̃.fe\ transitif indirect ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Pompée triompha trois fois.
Chemin faisant l'émeute triomphait sans combattre. On désarmait les troupes qui se laissaient faire, et on protégeait leur retraite.— (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
Les travaux imposés à Hercule tendent soit à le faire échouer, auxquels cas il meurt, et il n'est plus un dieu (puisque n'étant pas immortel et invincible) soit à le faire triompher, auxquels cas il est un véritable dieu et rejoint l’Olympe.— (Florent Montaclair, Vers une critique post-formaliste du fantastique, dans Aspects de la critique, colloque des Universités de Birmingham et de Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1998, p.46)
Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ?— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Triompher de ses adversaires, de ses envieux, de ses rivaux.
L’innocence a triomphé.
Cet avocat a fait triompher le bon droit.
Il pressentait que l'eau triompherait des semelles sans résistance, et, sournoisement, s'infiltrerait jusqu'aux chevilles.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
Triompher de ses passions.
Sa sagesse a triomphé de tous les dangers.
à la longue, la vérité triomphe de l’erreur.
Quand il est sur cette matière, il triomphe.
Ses ennemis triomphèrent de ses aveux.
Il y a dans les écrits de ce théologien plusieurs passages dont les ennemis de la religion ont triomphé.
Il triomphe de sa perfidie.
Il a obtenu ce qu’il prétendait, il en triomphe.
Quand on lui parle de ses enfants, elle triomphe.
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