Invariable |
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trop tard \Prononciation ?\ |
trop tard
On l’a soigné trop tard. — Le secours arriva trop tard de quelques jours.
— Trop tard d’une minute ! s’écriait-il. Trop tard d’une minute ! Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! quel malheur !— (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844, réédition Les Classiques de Poche, page 792)
Trop tard, trop tard… C’est le mot des négligents, des enfants et des ingrats. Non que je me sente plus coupable qu’une autre « enfant », au contraire. Mais n’aurais-je pas dû forcer, quand il était vivant, sa dignité goguenarde, sa frivolité de commande ? Ne valions-nous pas, lui et moi, l’effort réciproque de nous mieux connaître ?— (Colette, Sido, 1930, Fayard, pages 59-60)
Dans son cerveau, dans ses membres immobiles, passe comme une velléité d'entreprendre ; c'est comme un désir de voir du nouveau, d'aller vers des gens inconnus, meilleurs, qui existent peut-être quelque part. Mais, en même temps, – sans regret et même avec un certain soulagement, – il se sent incapable d'effort. Trop tard. Tout est trop tard. Et c'est presque tant mieux.— (Roger Martin du Gard, Vieille France, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 145-146)
Il savait aussi que ce « trop tard » avec lequel il avait joué comme un enfant avec le feu, c’était maintenant.— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 114)