truquage

De truquer, avec le suffixe -age.

truquage \tʁy.kaʒ\ masculin

1. Variante orthographique de trucage.
   • Rien n’intrigue, rien n’excite mon goût du neuf, des méthodes inédites, comme le truquage qui permet de prendre notre voix, de la mêler à d’autres, de les superposer à des orchestres et à des tumultes de foule, de les distribuer ensuite par l’entremise des ondes. — (Jean Cocteau, Le Foyer des artistes, 1947, page 62)
   •  ; on leur permet leurs jeux, leur enfance, leurs coquetteries, leurs infatuations, leurs truquages, leurs astuces, — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 118)
   • Cet homme qui forme instinctivement un lien avec tout animal qu’il rencontre déteste la chasse, et aime trop les chevaux pour aimer les courses. Il flaire dans le Grand Prix le truquage et l’esbroufe, comme d’ailleurs en tout. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 353)
   • On a trop schproumé, dans le temps, sur les truquages. — (Jean-Pierre Andrevon, Le Travail du furet, Le Livre de poche, 1990, page 131)

• France (Lyon) : écouter « truquage  »

• « truquage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage