Singulier | Pluriel |
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typhlophilie | typhlophilies |
\ti.flo.fi.li\ |
typhlophilie \ti.flo.fi.li\ masculin
M. de la Sizeranne a, d’ailleurs, beaucoup écrit, toujours dans le même but de propagande. Ses Notes — un gros volume — sont, pour la typhlophilie, une source abondance et précieuse d’idées, de projets, de renseignements, d’indications, de matériaux de toutes sortes. J’ai encore lu de lui un délicieux article de sensations notées sur les plaisirs de l’aveugle en voyage ; et, dans son étude sur Lebel, le Gilquin de Descaves, — encore un grand aveugle, un organiste de génie, paraît-il, — on sent passer un très beau souffle d’inspiration chrétienne.— (François Coppée, Mon franc parler : série. juin 1894-février 1895, Alphonse Lemerre, 1895, page 210 → lire en ligne)
Certes, Linda n’a pas ménagé sa peine pour faire sauter en l’air le microcosme de la typhlophilie helvétique. Alors que les protagonistes de cette histoire se réclament tous du bien des aveugles, leurs querelles de chiffonniers finissent par lasser, bloquant souvent le développement d’initiatives personnelles.— (Linda Tomasini, À perte de vue : l’orientation et la mobilité des malvoyants en Suisse, Éditions d’En bas, 1986, page 113)
On retiendra par exemple, Hélène Giroud, née à Chamoson en Suisse, le 31 décembre 1864. Elle perdit la vue à l’âge de sept ans des suites de la variole. Élève de l’Asile des aveugles de Lausanne, puis Professeur à l’Institution des aveugles de Lyon-Villeurbanne. Elle consacrera sa vie à la typhlophilie.— (Des femmes de science qui nous inspirent, sur www.unadev.com → lire en ligne)