Singulier | Pluriel |
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tyrannicide | tyrannicides |
\ti.ʁa.ni.sid\ |
tyrannicide \ti.ʁa.ni.sid\ masculin
Quoi donc ! un citoyen qui aurait seulement chassé le tyran ne recevrait-il pas la récompense promise au tyrannicide ? On la lui accorderait, et ce serait justice, puisqu’il aurait remplacé la servitude par la liberté.— (Lucien, Le Tyrannicide)
La doctrine des monarchomaques était héritière de celle du tyrannicide qui, dans l’Antiquité, définissait comme un devoir civique le fait de tuer un tyran. Démosthène en faisait le modèle du parfait dévouement démocratique.
Un tyrannicide est, littéralement, l’action de tuer un tyran. C’est un concept que l’on retrouve chez certains précurseurs ou tenants des idées libérales, comme composante du droit de résistance à l’oppression. Les premiers à l’évoquer sont des penseurs de l’Antiquité. Le tyrannicide paraît aujourd’hui mondialisé et, par la même, change de nature. Ce n’est plus un peuple qui se débarrasse d’un tyran mais des étrangers qui le débarrassent de leur tyran. Il perd ainsi, sinon toute, du moins une grande partie d’une légitimité qui a toujours été contestable et contestée.— (Jean Bonnevey, « L’élimination physique du chef ennemi est-elle démocratico-compatible ? », 9 mai 2011)
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