téléphone arabe \te.le.fɔ.n‿a.ʁab\ masculin (pluriel à préciser)
Dans la même journée, le « téléphone arabe » apprenait, de pitons en pitons, la nouvelle merveilleuse aux Tsouls du M’Çoun, aux Branès, à la poignée fidèle des Gzénaïa de Medboh, aux Marnissa du fruste caïd Amar d’Hamidou, à Abd-el-Krim lui-même.— (Paul-Laurent Colombier, L’anniversaire de la mort du capitaine Henri de Bournazel, Le Courrier du Centre, cité par L’Action française, 28/02/1935, page 2)
Ce « téléphone arabe », le manager non avisé le considérera souvent comme un mal, mais aujourd’hui non seulement on admet qu’il est inévitable, mais encore qu’il est utile. En effet une foule de renseignements peuvent être transmis de bouche à oreille, à une rapidité incroyable, .— (Maxime A. Crener, Le management, p. 74, PUQ, 1979)
Ils prennent en même temps le risque de propager des rumeurs ou de faire fonctionner malencontreusement le « téléphone arabe », ce qui peut entraver la rationalité et l’efficacité du processus de communication.— (Frédérique Alexandre-Bailly, Denis Bourgeois, Jean-Pierre Gruère, Comportements humains et management, chap.4, La communication, p. 122, Pearson Éducation France, 2006)
L’altération des informations est fortement mise en évidence lors du jeu bien connu du « téléphone arabe », où chacun transmet à son voisin un message de bouche à oreille.— (Michèle Bedouet & Frédérique Cuisiniez, Vocabulaire de la communication, p. 27, ESF Éditeur, 1995)