Singulier | Pluriel |
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ultra-présidentialisme | ultra-présidentialismes |
\y.ltʁa.pʁe.zi.dɑ̃.sja.lism\ |
ultra-présidentialisme \y.ltʁa.pʁe.zi.dɑ̃.sja.lism\ masculin
Le régime politique français a longtemps été vanté pour la force et la stabilité que permettait son « présidentialisme » voire son « ultra-présidentialisme ».— (Isabelle Boucobza, Charlotte Girard, Arnaud Le Pillouer, « Pendant la trêve, Emmanuel Macron gouverne absolument seul : un régime d’exception ? », Libération, 4 août 2024 → lire en ligne)
À défaut, on se dirigera vers des guerres de tranchées qui paralyseront la France ou forceront Emmanuel Macron à présider par la force (on évoque déjà une dissolution dans un an et des lois passées par l’article 49.3 de la Constitution, sans débat au parlement). Un ultra-présidentialisme qui mettra de l’huile sur le feu d’une colère populaire qui n’en avait vraiment pas besoin.— (Paul Ackermann, « Les Français imposent une proportionnelle. La classe politique sera-t-elle à la hauteur ? », Le Temps, 20 juin 2022 → lire en ligne)
L’espoir de changement, mêlé au doute, dominait ce lundi 25 juillet dans les bureaux de vote tunisiens. Les citoyens étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de réforme constitutionnel du président Kaïs Saïed. Il est accusé d’ultra-présidentialisme par ses détracteurs, tandis que ses soutiens saluent une manière de dépasser les blocages politiques de la Constitution de 2014.— (Maya Elboudrari, « "Ça ne pourra pas être pire qu’avant" : à la rencontre des Tunisiens le jour du référendum constitutionnel de Kaïs Saïed », TV5 Monde, 25 juillet 2022 → lire en ligne)
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