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Dans De lingua latina, Varron relie ce mot à orbis et urvo (« tracer dans le sol l’enceinte d’une ville ») dérivé de urvum (« araire, soc »). Mais Varron est Romain avant d’être linguiste et il est soucieux de fonder les mythes religieux de sa ville dans les mots et vice-versa. Son hypothèse, largement reprise par la suite, se révèle fausse.
Les études plus récentes rapprochent ce quasi-isolat du hittite warpa- (« périmètre, entourage, clôture ») et reconstituent une ancienne collocation *wbʰ- dʰeh1- « placer, délimiter un périmètre », attestée tant en hittite (warpa dai-/tiya-) qu’en latin même, sous une forme modifiée, avec l’expression figée urbem condere. La racine sous-jacente serait *werbʰ- (« courber »), dont proviendraient divers noms de la « baguette courbée » notamment le lituanien vibas (« rameau, baguette ») et le latin verbera.
Pour un équivalent entre l’association du mot « ville » et « clôture, enceinte », voyez le slave *gordǔ : hrad en tchèque (« château, bourg »), город, gorod en russe (« cité, ville »). Apparenté au grec ὅρος, « limite ».
hi coetus sedem primum certo loco domiciliorum causā constituerunt: quam cum locis manuque sepsissent, ejusmodi conjunctionem tectorum oppidum vel urbem appellaverunt, delubris distinctam spatiisque communibus,— (Cicéron, De re publica 1, 26)
Les diverses sociétés, formées en vertu de la loi naturelle que j’ai exposée, fixèrent d’abord leur séjour en un lieu déterminé et y établirent leurs demeures ; ce lieu fortifié à la fois par la nature et par la main des hommes, et renfermant toutes ces demeures, entre lesquelles s’étendaient les places publiques et s’élevaient les temples, fut appelé forteresse ou ville.