vénalisme

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vénalisme \Prononciation ?\ masculin

1. (Rare) Système d'interrelation basé sur la vénalité.
   • : s'il renonce à l'impartialité, à l'équité, à l'honneur pour entrer dans des voies de corruption et de vénalité, et s'il se fait un grand et puissant moyen d'action de cette corruption et de cette vénalité; il devient le pire des gouvernements, il est gouvernement immoral, et il succombe par la corruption et le vénalisme qui l'auront fait fonctionner; parce qu'il amènera toutes les licences les plus effrénées, la dépravation de tout et la sienne propre; parce qu'il amènera l'anarchie, toutes les sortes de dévergondages politiques et sociaux ; parce qu'il fera peser sur la nation, des jougs, le déshonneur, la honte et le crime. — (Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Du Véritable Gouvernement constitutionnel et du droit des peuples, Paris : chez Pilout, 1844, p. 7)
   • Il y avait, semble-t-il, une question d’amour-propre national à tirer la chose au clair, bien que, de divers côtés on ait attribué à de la jalousie ou de l’antipatriotisme, et même à un vénalisme éhonté la campagne qui fut entreprise alors : . — (Henri Piéron, « Grandeur et décadence des rayons N : Histoire d'une croyance », dans L'année psychologique, vol. 13, Presses universitaires de France, 1907, p. 151)
   • Or, les arbitres sont des hommes comme vous et moi, des hommes susceptibles de préférences, de passions, d'injustices, oserai-je ajouter de vénalisme, oui, osons l'ajouter. — (Alphonse Allais, « Le tourniquet de la paix », dans les Œuvres posthumes, vol. 8, Éditions de La Table ronde, 1966, p. 96)

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• Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Enrichissement de la langue française : dictionnaire des mots nouveaux, Paris : chez Léautey, 2^e édition, 1845, p. 587