v’là \vla\ invariable défectif
— En v’là une histoire ! Ce jeune garçon, ce jeune monsieur que tu vois, c’est celui de qui Barberin parlait, il arrive, et Barberin n’est plus là, en v’là… une histoire !— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Tandis que le vieux, tout tremblant, disait, de son ton calme qu'il ne perdait jamais : « Te v'là-t'i revenu, Jean ? ».— (Guy de Maupassant, Aux champs, 1882)
— De la pisse d'évêque, pensa-t-elle, v'là queque chose de sacré!— (Rodolphe Girard, Marie Calumet, chapitre X, Montréal, 1904)
Encore un carreau d’cassé,— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
V’là l’vitrier qui passe,
Encore un carreau d’cassé…
– J’dormais assise su’ mon banc, parce que chez nous j’ai pas dormi, — alors Adam, à côté de moi, m’a crié dans l’oreille : « V’là les agents ! » J’ai sauté si fort que j’ai tombé par terre…— (Léon Frapié, « La Conquête de Rose », dans Les Contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 10)
V’là qu’on s’était décarcassés pour rien, parguienne, qu’on s’était mis en frais pour des clopinettes.— (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 36)
Mais v’la, au moins deux d’entre nous étaient dans la même galère, alors tant qu’à poiroter, autant bincher à plein!— (Junin, Drosera Pitre Pure pître 8 / Teuf sous le pont, 29 juin 2016 , sur le blogue Pays Verti Prose posée perd ce qui casse (http:/terspa.over-blog.com))
v’là \vla\
J'suis réveillé par le bruit d'la vaisselle / Le réveil est sec, j'me frotte les yeux putain j'ai v'là les cernes.— (Hugo TSR, Fenêtre sur rue, 2012)
v’là \vla\