Etre vanné. De vanner le grain de céréale. Le débarrasser de ses impuretés en le secouant.
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | vanné \va.ne\
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vannés \va.ne\ |
Féminin | vannée \va.ne\ |
vannées \va.ne\ |
vanné
Le pauvre garçon avait tant pleuré depuis trois jours et quasi trois nuits, qu’il était vanné par la fatigue, et même il se sentait d’un peu de fièvre, car il se tournait et retournait sur son coussin, envoyant de gros soupirs et gémissant sans pouvoir se réveiller.— (George Sand, La Petite Fadette, chapitre III, 1849)
Quand je les trouve, au lendemain d’une nuit sérieuse, un peu vannées, comme on dit, et comme un peu souillées, je jouis avec émotion de toute leur usure éclatante et triste.— (Paul Léautaud, Le Petit Ami, 1903, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 25)
« Putain, je suis vanné… » dit-il. « Absolument vanné. » Il s’était dépensé sans compter,— (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 197)
Voir la conjugaison du verbe vanner | ||
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Participe | ||
Passé | (masculin singulier) vanné | |
vanné \va.ne\
Du froment vanné.
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