varonné

(1903) Dérivé de varon, avec le suffixe -é.

varonné \va.ʁɔ.ne\

1. Attaqué par les varrons, en parlant d’un bovin d’élevage.
   • Le cahier des charges de l’Association pour la certification en santé animale (ACERSA) précise les obligations de l’éleveur vis-à-vis du varron lors de l’introduction: si l’animal provient d’une zone assainie, il n'a pas besoin de le traiter ; s’il provient d’une zone non assainie ou s’il est visiblement varonné, l’éleveur doit traiter. — (Institut de l’élevage, Maladies des Bovins, Éditions France agricole, 2008, page 697)
2. Abimé par les varrons, en parlant de la peau ou du cuir de bovin.
   • Sans doute, après que le varron est tombé sur le sol, l’ouverture par laquelle il est sorti se referme lentement par cicatrisation. Mais chaque cicatrice est un endroit de moindre résistance qui compromet la solidité du cuir lorsque celui-ci est tanné. En fait, chaque peau varonnée porte autant de trous que l’animal qui l’a fourni hébergeait de larves. — (A. Barbier, Le varron & ses dégâts, Bulletin du Comité d’agriculture de Beaune, mai 1932, page 302)

• varronné (Moins courant)

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