Singulier | Pluriel |
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vauderie | vauderies |
\vo.d(ə)ʁi\ |
vauderie \vo.d(ə)ʁi\ féminin
Dubois et l'évêque de Baruth pensaient que tous ceux qui dans les tortures avaient avoué avoir été en vauderie devaient mourir , et que ceux désignés par eux pour avoir été en vauderie devaient aussi être brûlés sans retardement , .— (Vincent Lombard de Langres, Décaméron Français: nouvelles, historiques et contes moraux, Paris : Selligue et Charles Béchet, 1828, vol.2, p.424)
Ils étaient d'opinion que tous ces Vaudois devaient être mis à mort , ainsi que ceux qui pourraient être accusés de vauderie par deux ou trois témoins.— (Prosper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, annotée par M. Marchal, Bruxelles : N.-J. Gregoir, V. Wouters & Cie, 1839, vol.6, p.165)
A cette époque, rappelle Claude Hohl, trois siècles après la naissance de l'hérésie vaudoise, restée d'ailleurs cantonnée dans les Alpes du Sud, le Piémont et la Suisse méridionale, l'usage était répandu « d'appeler les sorciers des Vaudois et les sabbats obscènes auxquels ils se livraient des vauderies, le terme désignant à la fois les assemblées et les vices qui s'y donnaient libre cours. »— (Pierre Glaizal, Pierres animées, trésors mythiques ou le temps suspendu, dans Études villeneuviennes : Bulletin de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Villeneuve-sur-Yonne, no 26, 1998)
Dans le nord de la France et dans les Pays-Bas, le terme de vauderie ne désigne pas les disciples de Pierre Valdo mais la sorcellerie. Le pape Eugène IV utilisa la forme latine waudenses en 1440 pour désigner les sorciers et l'usage en devint commun dès le milieu du XVe s.— (Frédéric Duval, Jean Tinctor, auteur et traducteur des Invectives contre la secte de Vauderie, Romania, tome 117 no 465-466, 1999. pp. 186-217, note 1 page 186)
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