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(Début du XIXe siècle) Composée de veiller et de grain.
Note : Expression issue du langage maritime. Ainsi, le grain est un coup de vent brutal accompagné ou non de précipitation. Il convient d'être prudent face à l'imprévisibilité de ces événements météorologiques qui peuvent mettre en danger un équipage mal préparé ou une embarcation frêle ou mal abritée.
Timoniers vigilants et imperturbables sous l’ouragan, veillant au grain, nautoniers habiles et réfléchis qui, au moment opportun, préveniez rapidement, d’un judicieux coup de barre, les embardées meurtrières du navire — (Jacques Traizet, Le premier navire-école, FeniXX, 1977)
Tu veilleras au grain en mon absence ?— (Sous-titres Undercover)
Pour un peu, l’infortuné mari allait dire qu’on lui ôtait le pain de la bouche ! — Veillons au grain ! gronda-t-il.— (Eugène Chavette, La Chambre du crime, 1875)
Les tondeurs n’en cesseront pas pour autant de veiller au grain et de revendiquer. Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix, .— (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
Ce mur faisait aussi office de lieu de rencontres le soir. Parfois, Gracinha, son amie de toujours, l’invitait à venir y rencontrer l’aventure. Mais sa mère veillait au grain. Il n’était pas question d’y laisser la prunelle de ses yeux balocher le soir dans les rues.— (Alain Claude, Mon frère d’âme, tome 2 : Les Maux de la faim, Société des Écrivains, 2017, page 20)