venette \və.nɛt\ féminin (pluriel à préciser)
Mais, not’maître, votre figure si pâle de la venette que vous venez d’avoir, mais votre belle calèche anglaise couverte de boue, ça va sembler drôle, on jasera ; ce ne sera pourtant pas moi qui aurai parlé.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834, in Romans et Nouvelles, tome I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, page 1193)
Ah ! notre cher Théodose m’a donné une fière venette !— (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1855)
Mais à la vue du bonhomme, Grippeminaud, pris de venette, saute à l’escabelle, puis à la huche, puis à la corniche, puis à l’écoinçon, puis à la huitaine, puis au lit.— (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1924, page 48)
Eh ben ! eh ben ! bredouillait le bonhomme, saisi d’une venette rétrospective, i’ n’aurait pus manqué que ça !— (Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre II)