Invariable |
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vert nil \vɛʁ nil\ |
vert nil \vɛʁ nil\ invariable
Ne tourne pas de l’œil, je t’en prie, ça irait très bien avec ton déshabillé vert nil et cette grâce désuète qui m’a fait oublier toutes les autres le jour béni où je t’ai trouvée dans un… Seigneur ! dans un aéroport, à Téhéran, au temps du Shah-in-Shah, au temps où tu étais aussi fauchée que moi, au temps où tu portais des bluejeans et les chemises de soie indiennes déchirées des flower children, le jour béni où tu avais perdu ton passeport et où nous avons rampé sous tous les sièges de l’aéroport pour le trouver, ce qui fut fait, donc ne tourne pas de l’œil, quant à la grâce désuète et tes yeux d’une largeur anormale, il s’est trouvé un Roberto dei Rossi pour s’en enticher et te transformer en petite marquise de plus en plus jolie, de plus en plus désuète.— (Muriel Cerf, La nativité à l’étoile, 1989)
Invariable |
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vert nil \vɛʁ nil\ |
vert nil \vɛʁ nil\ masculin invariable
Le vert nil est très pâle et très doux à l’œil.— (La Nouvelle Revue Française, no 99, mars 1961)
À gauche, la savane, aux herbes hautes et drues, forme un camaïeu de verts, aux valeurs se dégradant du vert nil au vert d’eau, aux arêtes coupantes comme des rasoirs.— (Guy Lacam, Un banquier au Yunnan dans les années 1930, 1994, page 21)