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(1834) Du nom de l’empereurromainVespasien, à qui l’on avait attribué (à tort) l’établissement d’urinoirs publics à Rome. En réalité Vespasien avait imposé une taxe sur la collecte de l’urine, utilisée par les foulons comme source d’ammoniac. (Le proverbe l’argent n’a pas d’odeur renvoie au même événement.)
(Histoire)(Transport) Voiture qui aurait stationné sur les grandes artères de communication de Paris, selon un projet jamais réalisé (vers 1840), pour servir de lieux d’aisance.
J’étais à la brigade de mœurs, voilà douze ans. Un jour savez-vous qui je poisse, en compagnie d’un jeune garçon boucher, dans une vespasienne ? Un vieux monsieur décoré… du meilleur monde.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
À peine est-il dehors qu’il entre dans une vespasienne. Et tout à coup, des cris, grand chahut : « Vieux salaud ! Satyre !… »— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 185)
Les « sanisettes » tentent de s’implanter : ce sont des petits fortins électroniques que l’Histoire devrait retenir sous le nom de « chiraquettes ». De l’ancienne vespasienne collective, puante et gratuite, la chiraquette individuelle, monacale, aseptisée et payante, quel chemin parcouru sur la route du Progrès !— (Frédéric Pagès, Au vrai chic anatomique, Éditions du Seuil, 1983, page 53)
(Moi je l’ai rencontré un jour Valéry dans les vespasiennes et fait pipi tout près de lui écoutant la chanson bien douce qui s’écoulait de sa vessie)— (Georges Perros, Une vie ordinaire, Poésie/Gallimard, 1988, p. 54)
Repéré, identifié, poursuivi, il se fit cerner place de Jaude, la place centrale de Clermont-Ferrand : se voyant encerclé sans aucune échappatoire, il se réfugia dans une vespasienne — urinoir public en forme de limaçon dont les parois de fer masquaient les usagers aux yeux des passants — et au cœur même du limaçon se fit sauter la cervelle pour ne pas être pris vivant.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre II)