Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
vexillologique | vexillologiques |
\vɛk.si.lɔ.lɔ.ʒik\ |
vexillologique \vɛk.si.lɔ.lɔ.ʒik\
Certains décideurs s'en trouvent ainsi conduits à surcharger leur création vexillologique de significations induites et, pour commencer, de signes de toutes sortes - d'où, par exemple, la complexité des drapeaux des états d'Afrique australe, issus de luttes indépendantistes longues et compliquées (voir outre l'Afrique du Sud, déjà citée, le Mozambique, la Namibie ou le Zimbabwe).— (Pascal Ory, Y a-t-il des familles de drapeaux ? Introduction à la vaxillologie comparée, dans La République en représentations: autour de l'œuvre de Maurice Agulhon, études réunies par Maurice Agulhon, Annette Becker & Évelyne Cohen, 2006, p. 395)
Ceux-ci leur consacrent certes un certain nombre de monographies, de revues et de répertoires, mais ces publications ne sont le plus souvent guère utilisables par les chercheurs : manque de rigueur et de connaissances autres que vexillologiques, informations lacunaires et contradictoires, érudition parfois naïve, absence de problématique. La vexillologie n'est pas encore une science.— (Philippe Artières, La Banderole: Histoire d'un objet politique, Éditions Autrement, 2013)
Affichées sur le corps des hommes, les rayures remplissent ces mêmes fonctions : signaler, classer, contrôler, hiérarchiser ; qu'il s'agisse des stries inscrites à même la peau chez certaines ethnies africaines, des tissus rayés portés par telle ou telle population d'Amérique ou d'Océanie, ou bien de tous ces codes vestimentaires, héraldiques, vexillologiques dont nous avons parlé à propos de la culture occidentale. La rayure est toujours un instrument de taxinomie sociale.— (Michel Pastoureau, L'étoffe du diable : Une histoire des rayures et des tissus rayés, chapitre « Rayures pour le temps présent (XIXe-XXe siècles) », Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », 1991 (2014), pages 143-144. ISBN 9782757841785)