viceloque

(XX^e siècle) Dérivé de vice, avec le suffixe -oque, avec épenthèse consonantique en l.

viceloque \vis.lɔk\ masculin et féminin identiques

1. (Argot) Vicieux.
   • Super viceloque, le vendeur, un vieux faisan déguisé en homme du monde, a bien discerné la convoitise. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 95)
   • Si on me traite de Jean-Louis Barrault, je ferai le sourdingue et je me vengerai traîtreusement... le coup viceloque, imparable, le poignard dans le dos... rien de tel ! — (Alphonse Boudard, L’Hôpital - Une hostobiographie, La Table ronde, 1972)
2. (Argot) Érotique, polisson.
   • Colette reprenait place près de Brigitte, lui coupant une très jolie séquence de sa gamberge viceloque, assez tôt pour que la jolie môme puisse encore loyalement croire qu’elle venait d’être assaillie par de mauvaises pensées. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 60)

viceloque \vis.lɔk\ masculin et féminin identiques

1. Personne vicieuse, retorse.
   • Ce mec est un viceloque de la pire espèce. — (Frédéric Dard (San-Antonio), On liquide et on s’en va, Fleuve Noir, 1981)
   • J’ pourrai plus jamais repasser devant ce gros viceloque sans le berlurer de mémoire avec son poireau dégueulasse en liberté. — (Jean-Louis Degaudenzi, La lamentable épopée de Doris et Alexandre, Pocket, 1993)

• vicelard