Singulier | Pluriel |
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vindicateur | vindicateurs |
\vɛ̃.di.ka.tœʁ\ |
vindicateur \vɛ̃.di.ka.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : vindicatrice)
ou encore la condamnation des religions historiques qui attribuent à Dieu les passions humaines et en font un vindicateur éternel et cruel par les peines de l’enfer grâce auxquelles « les religions maintiennent leur Empire »— (Tullio Gregory, Genèse de la raison classique, de Charron à Descartes, Presses universitaires de France, 2000, page 99)
→ voir vengeur
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | vindicateur \vɛ̃.di.ka.tœʁ\
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vindicateurs \vɛ̃.di.ka.tœʁ\ |
Féminin | vindicatrice \vɛ̃.di.ka.tʁis\ |
vindicatrices \vɛ̃.di.ka.tʁis\ |
vindicateur \vɛ̃.di.ka.tœʁ\
Son anticatholicisme, c’est le masque vindicateur de son amour des Jacques.— (Marius-Ary Leblond, Leconte de Lisle, Paris, 1906, page 263)
L’État, qui, dit-on, est le représentant et le vindicateur de la justice, n’empêche pas la perpétration de ces crimes, il les perpétue et les légalise au contraire.— (Michel Bakounine, Trois conférences aux ouvriers du Val de Saint-Imier, James Guillaume, 1911, page 343)
Il y a, dit-il, accord entre toutes les religions et les philosophes sur quatre points : « L’existence de la récompense et du châtiment, la survie de l’âme à la mort physique afin de les recevoir, l’existence d’un Seigneur rémunérateur et vindicateur, l’existence d’une Providence veillant sur les voies de l’homme pour donner à chacun selon ses voies. »— (Georges Minois, Dictionnaire des athées agnostiques sceptiques et autres mécréants, Albin Michel, 2012, page 23)
→ voir vengeur
Singulier | Pluriel |
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vindicateur | vindicateurs |
*\Prononciation ?\ |
vindicateur *\Prononciation ?\ masculin (pour une femme, on dit : vindicateresse)
Euripides disoit, que la faute de la religion du serment n’auoit autre iuge & vindicateur, que l’œil de Dieu.
Vertu, franchise et liberalité jamais ne t’abandonne ! Sois ami des bons, ennemi et vindicateur des mauvais. Mon filz, la main de Dieu trespuissant, tresgrand et tresbon te benie, et ma benediction paternelle te soit donnée à bon heur !— (Barthélemy Aneau, Alector, Alton, 1560, page 338)