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La plaie doit faire immédiatement l’objet d’un lavage prolongé à l’eau et au savon, ce qui permettra d’éliminer la salive, de diluer le virus et de détruire son pouvoir infectieux par l’effet virocide du savon.— (Brenda Bare et Suzanne Smeltzer, Soins infirmiers en médecine et en chirurgie, vol. 5 : Système immunitaire et tégumentaire, De Boeck Supérieur, 1994, page 1704)
Étant donné la simplicité de leur constitution, réduite le plus souvent à un simple support génétique, les virus ne peuvent se multiplier qu’en occupant les cellules vivantes d’organismes plus complexes dont ils « piratent » le métabolisme cellulaire à leur profit. Ainsi, le virus « ordonne » alors à la cellule qu’il a envahie de synthétiser de nombreuses autres copies de ce même virus. La cellule peut ou non être détruite lorsque les nouveaux virus sont libérés pour aller envahir d’autres cellules.— (1=Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, volume 1. Généralités, collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 42)
Amandine reconnut le virus de la grippe, espèce d'oursin moelleux qui n'avait rien de sympathique.— (Franck Thilliez, Pandemia, Éditions Fleuve noir, 2015, page 40)
J’ai établi que ce n’est pas prouver la non existence du virus vénérien que de prétendre, de démontrer même que la syphilis ne vient pas du Nouveau-Monde, qu’elle n’a pas été apportée d’Italie, qu’on la connaissait à Paris avant 1494 — (M. Richond des Brus, « De la non existence du virus vénérien », dans Journal général de médecine, de chirurgie et de pharmacie, tome 95, 34e de la nouvelle série, 1826, page 120)
La supposition d’un virus morbilleux et de la contagion de la rougeole conduisit un Anglais célèbre, le docteur Home, à tenter l’inoculation de cette maladie.— (Dictionnaire des sciences médicales, volume 49, C.-L.-F. Panckoucke, Paris, 1820, page 162)
(Spécialement)(Sécurité informatique)Logicielmalveillant écrit dans le but de se dupliquer sur d’autres ordinateurs, afin de détourner les ressources, d’espionner, d’extraire des informations confidentielles, au profit de son éditeur, ou de provoquer des pertes de données ou encore le plantage du système d’exploitation sur les ordinateurs contaminés, ou même des dégâts matériels : « crash » du disque dur, voire « flashage » de la carte mère, ce qui met l’ordinateur totalement hors-service.
Suite à un plantage de l'ordinateur ou à l'infection du système par un virus, il se peut que votre disque dur principal ne soit plus bootable.— (Michel Martin, Dépanner et upgrader son PC, Pearson Education France, 2007, page 666)
Il écrivait, dans cette langue extraordinaire que parlent les membres de la Ligue des Droits de l’homme : « J’espérais que l’Affaire nous aurait guéris définitivement de la malaria morale dont nous souffrons et qu’elle aurait nettoyé la conscience républicaine du virus clérical dont elle était imprégnée. Il n’en était rien. Nous sommes plus cléricaux que jamais ».— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La Moralité de la violence, 1908)
J’ai été contaminé par le virus Friedrich, mais maintenant c’est en compagnie d’une vaste troupe de philosophes schleus et nordiques que j’achève de me désocialiser.— (Alexandre Lacroix, Quand j’étais nietzschéen, chapitre 36, Éditions Flammarion, 2009)
Critique et historien du cinéma, pédagogue et conférencier, compagnon de route de la Nouvelle Vague, le grand œuvre de Jean Douchet n’est autre que cet acte de transmission, sa facilité à inoculer le virus du cinéma à quiconque l’écoutait.— (Mathieu Macheret, Compagnon de route de la Nouvelle Vague, Jean Douchet est mort, Le Monde. Mis en ligne le 22 novembre 2019)
Elle s’est hasardée à l’intérieur de ma chambre, comme si elle craignait que le décor ne s’anime et l’attaque, ou lui transmette le virus de la geekitude, ou quelque chose du genre.— (Don Zolidis, Les Sept Ruptures d’Amy et Craig, chapitre 15, Éditions de la Martinière jeunesse, 2018)
De l’indo-européen commun *veis-[1] (« couler, poison ») avec rhotacisme du radical. Pour des explications détaillées sur le rhotacisme en latin, voir « r » en latin.
La racine indoeuropéenne donne aussi le grec ancien ἰός, ios (« poison ») et le sanscrit विषvíṣa (« empoisonné »). Le sens de « couler » se retrouve encore en latin avec celui de « suc, bave » ; c’est du suc des plantes qu’on fait le poison. Voyez également viscus (« gui, résine du gui, glu »), Vesuvius (« Vésuve »), des hydronymes comme Vezouze, Vistula (« Vistule »).
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →