Mot forgé au XIXe siècle pour désigner un décor imprimé sur un support transparent à coller sur une vitre pour imiter le vitrail : de vitre ou vitrail, et du grec phanos, « clair, lumineux, brillant ».
Singulier | Pluriel |
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vitrauphanie | vitrauphanies |
\vi.tʁo.fa.ni\ |
vitrauphanie \vi.tʁo.fa.ni\ féminin
Les fabricants de ce papier viennent de créer un nouveau genre destiné à faire des transparents, de là le nom de « vitrauphanie » qu'ils lui ont donné.— (La nature: revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie, 1903, part.2, page 20)
Ce papier se traite comme les autres: on l'imprime au châssis-presse assez fortement, on le vire et on le fixe dans les bains indiqués déjà pour les autres papiers, .
Cholet, malade, découragé, fixait la fenêtre qu’enlaidissait la vitrauphanie.— (Georges Simenon, L’Âne rouge, Fayard, 1933, ch. 1)
Ah ! les aberrations de la vitrauphanie et autres élucubrations économiques, d'un goût déplorable, où le papier de couleur transparaît encadré de papier-plomb !— (Émile-Antoine Bayard, L'Art de reconnaître les fraudes: Peinture, sculpture, gravure, meubles, dentelles, céramiques, etc., 1914, BnF collection ebooks, 2015)