Singulier | Pluriel | |
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Masculin | vénérien \ve.ne.ʁjɛ̃\ |
vénériens \ve.ne.ʁjɛ̃\ |
Féminin | vénérienne \ve.ne.ʁjɛn\ |
vénériennes \ve.ne.ʁjɛn\ |
vénérien \ve.ne.ʁjɛ̃\
Elle réveillait plus énergiquement les sens en léthargie de l’homme, ensorcelait, domptait plus sûrement ses volontés, avec son charme de grande fleur vénérienne.— (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
Bien mieux nous ajouterons (et personne ne nous démentira) que plus la maison publique est riche, luxueuse, au prix d'entrée élevé et la clientèle socialement choisie, — plus les habitudes et les mœurs vénériennes y sont perverties et la sodomie, les folies antisexuelles, développées.— (Louis Fiaux, Les maisons de tolérance, leur fermeture, Paris : chez Georges Carré, 1892, page 159)
En effet, l'orgasme est déjà avancé quand on chavire dans l'extase vénérienne.— (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 202)
J’ai établi que ce n’est pas prouver la non existence du virus vénérien que de prétendre, de démontrer même que la syphilis ne vient pas du Nouveau-Monde, qu’elle n’a pas été apportée d’Italie, qu’on la connaissait à Paris avant 1494, .— (M. Richond des Brus, De la non existence du virus vénérien, dans Journal général de médecine, de chirurgie et de pharmacie, t. 95, 34e de la nouvelle série, 1826, p.120)
La maladie vénérienne sévit beaucoup. Des filles de 14 à 15 ans en sont atteintes.— (Rapport de police de 1869, cité par Régis Latouche, Une maison de tradition : le 52 ; Bruyères et la prostitution, 1800-1946, Journées d'études vosgiennes, 2005)
L’expression maladie(s) vénérienne(s) est en train de sortir de l’usage. On lui préfère l’expression de maladie sexuellement transmissible ou MST.
Singulier | Pluriel |
---|---|
vénérien | vénériens |
\ve.ne.ʁjɛ̃\ |
vénérien \ve.ne.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : vénérienne)
La logique du système règlementariste exige que le médecin des vénériennes soit placé sous la coupe du service des mœurs.— (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
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