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Singulier | Pluriel |
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xénographie | xénographies |
\ɡze.no.ɡʁa.fi\ ou \ɡze.nɔ.ɡʁa.fi\ |
xénographie \ɡze.no.ɡʁa.fi\ féminin
La littérature fournit des exemples où cette supériorité est affirmée pour un peuple déterminé et où ethnographie est à peu près synonyme de xénographie.
L’alternance graphique ou xénographie sera donc intégrée comme un des processus d’emprunt dont la charge connotative est la volonté de garder la racine graphique de la langue prêteuse.
L’article concerne exclusivement ce que l’Académie définit comme « xénographie » ; ici, le texte est en latin, mais on trouve hors œuvre aux folios 104–105 du manuscrit 130/2 quatre séries de lettres (quatre alphabets) en hébreu, grec, runique, cyrillique, datables, comme ces manuscrits, autour de l’an 1200, écrits au monastère du Michaelsberg à Bamberg— (R. Marti, Fremde Schriften in einem lateinischen Codex (Zu den Bamberger Hss. Patr. 130/1 und 130/2) , Scriptorium, Vol. 45, No. 1 (1991), pp. 47–83)
Le texte érographique provoque la promiscuité des langues comme celle des corps et des désirs ; il est babélique. En s’ouvrant ainsi aux autres idiomes, en accueillant la greffe étrangère (geste en soi éminemment érotique), son écriture devient xénographie.— (Gaëtan Brulotte, Œuvres de chair : Figures du discours érotique, 1998)