Singulier et pluriel |
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xénoperdrix \gze.no.pɛʁ.dʁi\ |
xénoperdrix \ɡze.no.pɛʁ.dʁi\ masculin ou féminin (l’usage hésite)[2]
La découverte d'un tout nouveau genre de galliformes (Xenoperdix) comprenant deux espèces de ce qu'il a été convenu de nommer xénoperdrix à l'aube du XXIième siècle en Tanzanie a été décrite comme l'une des plus étonnantes nouvelles à secouer le monde de la zoologie moderne. En effet, bien que de nouvelles espèces d'oiseaux surgissent encore ici et là presque à chaque année, ce qui constitue déjà en soi des faits remarquables compte tenu du nombre considérable d'ornithologues amateurs arpentant les régions peu connues ou même inexplorées de la planète, la découverte d'un genre vivant complètement nouveau de vertébrés supérieurs demeure un événement rare qui, curieusement, a tendu à devenir moins rare au fil des dernières années. Cette augmentation du taux de découvertes de nouveaux taxons supérieurs à l'espèce dans la hiérarchie de la systématique linnéenne est certainement attribuable en bonne partie à l'accroissement des moyens mis à la disposition des biologistes, naturalistes, et autres "explorateurs" de la planète, ce qui inclut un nombre sans esse croissant de "vocations" dans la foulée des Cousteau, des Bombard et autres Darwin contemporains. L'éveil d'une fraction toujours croissante de la jeunesse moderne aux concepts de développement durable n'est certainement pas étrangère à ces carrières pour le moins originales, voire même un peu donquichottesques, dans lesquelles une fortune amassée dans la fleur de l'âge, ou plus rarement, héritée dans un cadre familial bien discipliné, a pu permettre la floraison de vocations pro-écologistes dont les retombées les plus positives ont été la création de canaux de communication inédits entre les naturalistes-explorateurs des temps modernes et les cénacles traditionnels des sciences fondamentales.
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.