xénoperdrix

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Étymologie

(1994) Francisation du nom générique latin (Xenoperdix) créé en 1994 lors de la description officielle de ce tout nouveau genre d'oiseaux gallinacés. En effet, la xénoperdrix n'a été découverte qu'en 1991 dans les monts Udzungwa et Rubeho en Tanzanie.[1] Composé de ξένος, xénos (« étranger ») et de πέρδιξ, pérdix (« perdrix »), ce nom générique rappelle qu'au moment de sa découverte, ce genre réunissait un certain nombre de propriétés qui le démarquaient des autres genres de morphologie apparentée, et tout spécialement des torquéoles, auxquelles elles sont particulièrement similaires tant par le plumage, la silhouette générale que par leurs relations phylogénétiques.

Nom commun

Singulier et pluriel
xénoperdrix
\gze.no.pɛʁ.dʁi\

xénoperdrix \ɡze.no.pɛʁ.dʁi\ masculin ou féminin (l’usage hésite)[2]

  1. (Ornithologie) Genre de gallinacés de la sous-famille des perdicinés (perdrix, cailles et genres apparentés) comprenant deux espèces endémiques aux forêts de deux massifs montagneux de Tanzanie, découvertes très récemment (1994 et 2003), au plumage strié de noir sur fond rouge brique sur le dessus et ocellé de noir sur fond gris sur les parties inférieures, à face au bec et au cou d'un rouge orangé, et aux pattes jaune vif, d'apparence générale similaire à celle de torquéoles mais rappelant tout particulièrement celle d'un francolin écaillé (Pternistis squamatus), dont le dos serait à fond roux.
    • La découverte d'un tout nouveau genre de galliformes (Xenoperdix) comprenant deux espèces de ce qu'il a été convenu de nommer xénoperdrix à l'aube du XXIième siècle en Tanzanie a été décrite comme l'une des plus étonnantes nouvelles à secouer le monde de la zoologie moderne. En effet, bien que de nouvelles espèces d'oiseaux surgissent encore ici et là presque à chaque année, ce qui constitue déjà en soi des faits remarquables compte tenu du nombre considérable d'ornithologues amateurs arpentant les régions peu connues ou même inexplorées de la planète, la découverte d'un genre vivant complètement nouveau de vertébrés supérieurs demeure un événement rare qui, curieusement, a tendu à devenir moins rare au fil des dernières années. Cette augmentation du taux de découvertes de nouveaux taxons supérieurs à l'espèce dans la hiérarchie de la systématique linnéenne est certainement attribuable en bonne partie à l'accroissement des moyens mis à la disposition des biologistes, naturalistes, et autres "explorateurs" de la planète, ce qui inclut un nombre sans esse croissant de "vocations" dans la foulée des Cousteau, des Bombard et autres Darwin contemporains. L'éveil d'une fraction toujours croissante de la jeunesse moderne aux concepts de développement durable n'est certainement pas étrangère à ces carrières pour le moins originales, voire même un peu donquichottesques, dans lesquelles une fortune amassée dans la fleur de l'âge, ou plus rarement, héritée dans un cadre familial bien discipliné, a pu permettre la floraison de vocations pro-écologistes dont les retombées les plus positives ont été la création de canaux de communication inédits entre les naturalistes-explorateurs des temps modernes et les cénacles traditionnels des sciences fondamentales.

Notes

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Hyperonymes

Hyponymes

Traductions

Voir aussi

Références

  1. Dinesen, L., Fjeldsa, J., Hansen, L.A., Lehmberg, T. & Svendsen, J.O. The Udzungwa forest partridge. Ann. Rev. WPA, 1993/1994: p. 73-77. (1994)
  2. De nombreux textes courants de source fiable traitent ce substantif comme étant de genre masculin, en accord avec le genre du nom générique latin. Cependant, le nom normalisé établi pour ce genre par le Comité international pour la normalisation des noms français d'oiseaux est, lui, féminin.