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On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. Le signataire de ces lignes, en 1918, a vu transporter des malheureux attaqués par le gaz moutarde, alors que rien ne le laissait prévoir, plusieurs jours après un bombardement. Ils avaient eu, seulement, l'imprudence de s'asseoir dans un fossé.— (Victor Méric, La guerre qui revient : fraîche et gazeuse, Sirius, 1932, page 161)
Si après deux mille ans de christianisme il fallait encore toute la science des douleurs pour établir que deux et deux font quatre, c’est-à-dire qu’on n’a pas le droit de se parjurer, ni de fusiller des innocents, ni de résoudre la question juive par l’extermination des juifs, ni de s’ouvrir des débouchés économiques au moyen de l’ypérite ou du gaz moutarde, ce serait à désespérer de la chrétienté.— (Georges Bernanos, Lettre aux Anglais, septembre 1941 ; publiée dans le recueil Paroles de l’ombre, rassemblé par Jean-Pierre Guéno, 2009, page 55)
Tous les régiments, par une sorte de roulement, étaient passés au moins une fois à Verdun, la plus grande bataille de tous les temps ! Des centaines de milliers de morts. Et Jacquot, dans cet enfer, n’avait reçu que quelques égratignures, mais avait respiré des bouffées d’un gaz asphyxiant : l’ypérite, qui abrégèrent sa vie de quelques années.— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 230)
L’apparition des gaz de combat remonte à un an déjà, au nord d’Ypres, sur le front de Steenstraat, et c’est pourquoi on baptise la trouvaille ypérite.— (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)