Singulier | Pluriel |
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zénith | zéniths |
\ze.nit\ |
zénith \ze.nit\ masculin
Le temps était alors très beau et la chaleur assez forte. Aucun nuage, ni à l'horizon, ni au zénith.— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
La petite troupe, sous la direction du trappeur, se dirigea vers le rancho, dans lequel il leur avait offert un abri contre les rayons ardents du soleil arrivé à son zénith.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Une assourdissante détonation partit du zénith, et l’aéronat décrivit une terrible embardée.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 249 de l’édition de 1921)
Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration.— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Lorsque le ciel sera enténébré, que le peuple ne verra plus goutte dans la vie, alors montera de l'horizon au zénith l’Étoile du Matin irradiant sa splendeur.— (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 53)
Savait-on au préalable qu'il faudrait utiliser la force pour avoir ne fût-ce qu'une quote-part dans le commerce épicier ? Mais alors, pourquoi ces tâtonnements, cette escalade de violence, rapide mais graduelle, qui s'étale sur toute une décennie pour n'atteindre son zénith que sous le gouvernement d’Albuquerque ?— (Luis Filipe F. R. Thomaz, « L'idée impériale manuéline », dans La Découverte, le Portugal et l'Europe, actes du Colloque, Paris, les 26, 27 et 28 mai 1988, publiés sous la direction de Jean Aubin, Paris : Fondation Calouste Gulbenkian, Centre culturel portugais, 1990, page 36)
Dans les existences les plus illustres comme dans les plus obscures, n’y a-t-il pas pour l’animal comme pour les secrétaires généraux un zénith et un nadir, une période où le pelage est magnifique, où la fortune rayonne de tout son éclat.— (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)