zigner

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zigner \zi.ɲe\ transitif ou intransitif (voir la conjugaison)

1. (Québec) (Familier) Simuler l’accouplement, en parlant d’un animal, plus précisément un chien.
   • Parfois, il me montait sur le dos et n’arrêtait plus de zigner. — (Victor-Lévy Beaulieu, Bouscotte : L'Amnésie globale transitoire, Éditions Trois-Pistoles, Trois-Pistoles, 2001, ISBN 9782895830214, page 17)
   • Ils sont trop mignons, même s'ils sont des chiens bâtards. La mère une belle chienne blanche et le papa un petit bâtard blanc et noir qui zigne toujours sur nous. Je ne l'aime pas ! — (Lyne Vaillancourt, L'inceste en héritage, Éditions La Plume D'or, 2016, chap. 6)
   • L'image est à la hauteur du texte : « T'es tellement laide que tu dois mettre un sac sur ta tête pour que ton chien veuille te zigner la jambe ». — (Leanne Baugh, L'histoire sur mon visage, traduit de l'anglais par Michel Rudel-Tessier, Éditions Hurtubise, 2021)
   • Comme j'étais sur le dos, y m’zignait dans la bouche vraiment pas avec douceur. Je pouvais plus respirer, il obstruait complètement ma gorge. Il retire la capote dans ma bouche et me la fait avaler avant d'ouvrir la portière et de me pousser à l'extérieur sur la glace . — (Les zurbains en série, Montréal (Québec) : Dramaturges Éditeurs, 2005, p. 81)

• La prononciation \zi.ɲe\ rime avec les mots qui finissent en \ɲe\.
• Canada (Shawinigan) : écouter « zigner  »