Singulier | Pluriel |
---|---|
zouavesse | zouavesses |
\zwa.vɛs\ |
zouavesse \zwa.vɛs\ féminin (pour un homme, on dit : zouave)
M. Dubreuil, archevêque d’Avignon, s’occupe de fonder une vaste association religieuse, dont les membres prendraient le titre de zouaves civils. Le zouave ou la zouavesse doit affirmer sa foi en toute rencontre et en tout lieu, dans l’église, par sa tenue grave et recueillie, par son signe de croix largement fait, par « cette modestie du regard et de la démarche qui indique qu’on se sent chez Dieu. »— (Henry Huché, « Revue de presse », dans La France, 16 juillet 1881, page 2 )
Comme il faut que Paris soit toujours la ville des excentricités, il s’y fonda un club de femmes, où les hommes n’étaient admis que comme spectateurs. Le président était une présidente, les assesseurs des assesseuses. J’ignore s’il tint plusieurs séances. Le possesseur de la voix est un garde national de six pieds de haut, qui saute d’un bond à la tribune. A sa vue éclate un tumulte épouvantable : présidente, assesseuses et zouavesses se jettent sur lui, le pincent, l’égratignent, et il ne s’échappe qu’en lambeaux de leurs mains…— (Francisque Sarcey, Le siège de Paris : impressions et souvenirs, E. Lachaud, 1871, 30e édition, page 167)