zuricho-montpelliérain \zy.ʁi.ko.mɔ̃.pə.lje.ʁɛ̃\
Il nous a semblé superflu, au début de ce chapitre, de rappeler la terminologie employée par l’École zuricho-montpelliéraine, ainsi que les principes d’une méthode floristique dont les résultats particulièrement féconds ont d’ores et déjà consacré la valeur.— (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 21)
Dans l’approche paysagère issue de l’école zuricho-montpelliéraine de l’analyse de la végétation, trois niveaux (paliers) sont habituellement distingués : a) le niveau sérial (sigmassociation), b) le niveau caténal (géosigmassociation) et c) le niveau chorologique (territoires phytogéographiques.— (Résumé de « L’Analyse du paysage végétal en symphytocœnologie : ses niveaux et leurs domaines spatiaux. » de J. P. Theurillat, 1992)
En développant, au cours de l’entre-deux guerres, la méthode des aires minima initialement élaborée à Uppsala, l’école de «Zürich-Montpellier» a rendu possible d’importants progrès dans la mise en évidence des discontinuités de la végétation. Fondé sur le concept d’espèce caractéristique (et non sur celui, jugé trop subjectif, d’espèce dominante), le système zuricho-montpelliérain s’est rapidement imposé au plan international.— (Résumé de « La Phytosociologie de Zürich-Montpellier dans l’écologie française de l’entre-deux guerres » de P. Acot, 1993)