Épicure \e.pi.kyʁ\
D'une part, la doctrine du casualisme, qui considère l'ordre du monde comme une simple casualité, et qui place ainsi les causes finales dans le hasard de l'action de la matière envisagée comme morte ou sans vie, s'établit dès la plus haute antiquité, et fut cultivée par Leucippe, Épicure et Démocrite.— (Josef Hoëné-Wronski, Nomothétique messianique, ou, Lois suprêmes du monde, Paris : chez l'auteur, 1881, page 65)
Carlo Aspertini était grandement estimé par tout le monde savant pour avoir lu, dans un des rouleaux carbonisés de Pompéi, tout un traité d’Épicure.— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 877)
Parmi les Anciens, Démocrite, Épicure et Lucrèce ont eu le génie de professer que l'univers entier est une sorte d'immense Lego ! Ils enseignèrent que l'être est un et, tout à la fois, sporadique ; que la naissance est composition et la mort désagrégation ; . Épicure et Lucrèce, son plus grand disciple romain, furent en outre deux maîtres de volupté : beaucoup plus que chez Démocrite, la philosophie des atomes a chez eux partie liée avec la poursuite du plaisir qu'ils identifient au bien souverain.— (Les atomistes de l'Antiquité : Démocrite, Épicure, Lucrèce, sur le site de France Culture (www.franceculture.fr), le 04/09/2013)
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