Invariable |
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à bon marché \a bɔ̃ maʁ.ʃe\ |
à bon marché \a bɔ̃ maʁ.ʃe\ invariable
En être quitte, en sortir à bon marché.
Elle courait follement, heureuse d’en être quitte à si bon marché.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
Ils se levèrent tous pour le départ, heureux évidemment d’en être quittes à si bon marché.— (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
Ne donner que son superflu, c’est être généreux à bon marché. — Dans ce temps-là, on se faisait une réputation d’esprit à bon marché.
En dehors de cela, de la vie réelle, personnelle, on leur avait laissé deux choses : l’abrutissement de l’alcool et la jouissance immédiate, à bon marché, à la maison publique.— (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
Ils plaçaient aussi des phonographes à bon marché et tiraient quelques profits de la vente des boîtes à musique.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 44 de l’édition de 1921)
Au bout d'une vingtaine de mètres, il s’arrêta devant un restaurant, une boite à bon marché, et nous invita à entrer avec lui, histoire de manger et de boire un peu.— (Henry Miller, L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
Dans le but de fournir l'eau chaude à bon marché dans les maisons du Congo belge, il serait possible d'établir des chauffe-eaux solaires.— (Bulletin Agricole du Congo Belge et du Ruanda-Urundi, volume 47, no 4-6, Bruxelles : Ministère du Congo belge et du Ruanda-Urundi, 1956, page 1702)