à longs traits

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Composé de à, long et trait.

à longs traits \a lɔ̃ tʁɛ\

1. En buvant lentement et en prenant de grandes gorgées.
   • J’étais dévoré par une soif ardente, et pendant toute la journée j’allai à ma cruche de quart d’heure en quart d’heure, buvant à longs traits, mais sans me désaltérer et sans affaiblir le goût d’amertume qui m’emplissait la bouche. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
   • M. Paul avait la joie forte et même un peu rude, et il buvait à longs traits, le brave homme ! — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 230)
   • Chacun d’eux s’approcha d’une vache et chacun, de la pointe effilée de sa lance, fit une incision très mince au cou de l’animal. Et chacun colla sa bouche à la blessure fraîche pour y boire à longs traits. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
   • Il respirat à longs traits