ébouriffement

Dérivé de ébouriffer, avec le suffixe -ment.

ébouriffement \e.bu.ʁif.mɑ̃\ masculin

1. Le fait d’être ébouriffé.
   • Il n’avait pas fière allure avec l’ébouriffement de sa tignasse.
   • elle, un peu fluette, mais toute de grâce dans l’épanouissement de ses quinze ans… sorte de Mignon parisienne, aux grand yeux noirs, inconsciemment élégante dans sa jupe trop courte, son corsage fait d’un foulard rouge, et sous la petite toque de martre posée à la hâte sur l’ébouriffement de ses cheveux blonds. — (Aristide Bruant, Fleur de Pavé, Ire partie, chapitre II, Éditions Jules Tallandier, Paris, 1925, page 3)
   • Ses cheveux, d’abord ses cheveux, c’est ce que j’ai vu en premier, un ébouriffement de cheveux blancs au-dessus du tableau de bord, des cheveux tellement vaporeux, on aurait dit de la lumière, un éclaboussement de lumière blanche, et sous l’éclat des cheveux, deux yeux noirs effrayés. — (Jocelyne Saucier, Il pleuvait des oiseaux, 2012)

• ébouriffage

• « ébouriffement », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage