Singulier | Pluriel |
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émigration | émigrations |
\e.mi.ɡʁa.sjɔ̃\ |
émigration \e.mi.ɡʁa.sjɔ̃\ féminin
La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre.— (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
Il faut que la misère des Islandais soit bien grande pour les déterminer à émigrer. L’émigration islandaise a commencé en 1870, sous l’impulsion de M. Olafsson, journaliste radical et membre du parlement de Reykjavik.— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 27)
Ils auraient alors passé de l’Ouest à l’Est, vers la fin du tertiaire, dans le sens contraire à celui qu'on attribuait à l’émigration humaine.— (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.15)
La grande majorité des juifs étant irrédentiste et n'entendant nullement subir le joug germanique aussitôt après le traité de Francfort, un grand mouvement d’émigration se dessina.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Sa Seigneurie monsieur le duc d’Hérouville, un fruit de l’automne matrimonial du dernier gouverneur de Normandie, est né pendant l’émigration, en 1796, à Vienne.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Le marquis de Carnavant, ce noble qui, selon la chronique scandaleuse de la ville, avait connu intimement la mère de Félicité, venait, en effet, de temps à autre rendre visite aux époux. Les méchantes langues prétendaient que madame Rougon lui ressemblait. C’était un petit homme, maigre, actif, alors âgé de soixante-quinze ans, dont cette dernière semblait avoir pris, en vieillissant, les traits et les allures. On racontait que les femmes lui avaient dévoré les débris d’une fortune déjà fort entamée par son père au temps de l’émigration.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 90)
Mais tous les actes du gouvernement royal ne furent qu'une réaction aussi niaise que violente contre le passé; l’émigration traita la France en pays conquis; l'ancien régime brava avec une ineptie digne du délire de Coblentz tous les intérêts et les sentiments nationaux.— (Théophile Lavallée, Histoire des français: depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris : J. Hetzel & Paulin, 1841, 3e éd., vol.4, p.535)
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