épeler \e.ple\ ou \e.pə.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Épelez ce mot.
Il commence à épeler.
J’avais sous le bras le volume des nouvelles de Mme de Souza, édition Charpentier ; un de ces messieurs s’en saisit, l’ouvre et se met à épeler :— (Alfred de Bougy, Tour du Léman, Comptoir des Imprimeurs-Unis, Paris, 1846, page 344)
— S, o, u, sau, z, a, sa, Saussa...
Chaque matin, quand il se remettait au travail, il ne se croyait plus qu’un écolier qui épelle, qui cherche la vérité toujours, à mesure qu’elle recule et qu’elle s’élargit.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
La prononciation a varié de bouche en bouche et de famille en famille, et lorsqu’une circonstance solennelle force enfin à avoir recours à l’écriture, chacun prétend épeler son nom de baptême à sa manière, sans admettre un seul instant qu’il puisse y avoir pour chacun de ces noms un canon impérieux. Des emprunts faits à d’autres langues ont encore accentué l’incertitude en ce qui concerne l’orthographe ou le sexe.— (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
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