Singulier | Pluriel |
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éthéromanie | éthéromanies |
\e.te.ʁɔ.ma.ni\ |
éthéromanie \e.te.ʁɔ.ma.ni\ féminin
Nous devons ici faire quelques réserves cependant : l’éthéromanie ne suffit pas à expliquer chez notre malade les actes dont il s'agit ; mais plus tard, lorsqu'elle sera devenue morphinomane, elle commettra de nouveaux vols ; .— (Georges Pichon, Folies passionnelles : Études philosophiques et sociales, Paris : chez E. Dentu, 1891, p. 298)
Relativement peu répandue en France, l’éthéromanie y a fait cependant l’objet de quelques importants travaux : Longet, Moreau (de Tours) Grasset, Lenoble, Leroy, Beluze, Dupré et Logre, Margarot, etc...— (Joseph Lévy-Valensi, Précis de psychiatrie, 1926)
Mais le besoin d'excitation ou de sédation morales (cause psychique), la douleur (cause physique) ne sont que des causes prédisposantes ; les causes occasionnelles seront, pour les éthéromanies de cause psychique, la suggestion : pour les éthéromanies de cause physique, l'emploi thérapeutique de l'éther.— (Baptiste Baron, Étude psychologique de l'anesthésie par l'éther : avec quelques considérations médico-légales, Éditions A.-H. Storck, 1896, p. 93)