Singulier | Pluriel |
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étisie | étisies |
\e.ti.zi\ |
étisie \e.ti.zi\ féminin
Un jour, la cuisinière, impatientée de cette étisie incoercible, empoigna Ferdinand, lui lia les pattes en murmurant : « Bah ! à la casserole, avec une bonne platée de petits pois !… »— (Alphonse Allais, Ferdinand, in À se tordre, 1891)
— Le souci explique peut-être la mauvaise mine du prieur, dit-il après un silence. Mais cette toux qui persiste depuis quelques jours et cette étisie croissante ont des causes qu'il est de mon devoir de chercher.— (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au noir, Gallimard, 1968).
Les médecins me virent de nouveau; ils désespérément de moi, déclarant qu'indépendamment de tous ces maux, je me mourais d'étisie.— (Sainte Thérèse d'Avila, Vie de Sainte Thérèse écrite par elle-même. Traduction R.P.Marcel Roux, 1853.)
Il était torturé d’inquiétudes ; la santé de sa femme égarait la médecine depuis des ans ; c’était une maladie dont les incompréhensibles phases déroutaient les spécialistes, une saute perpétuelle d’étisie et d’embonpoint, la maigreur se substituant en moins de quinze jours au bien en chair et disparaissant de même, puis des douleurs étranges,— (Joris-Karl Huysmans, En Rade, 1887)