Invariable |
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à l’écuyère \a l‿e.ky.jɛʁ\ ou \a l‿e.kɥi.jɛʁ\ |
à l’écuyère \a l‿e.ky.jɛʁ\ ou \a l‿e.kɥi.jɛʁ\ invariable
Voici le signalement de celui que je veux vous y faire voir : frisure à l’oiseau royal, chapeau à l’écuyère, habit bleu céleste, avec garniture de boutons d’histoire naturelle, deux grandes chaînes de montre, pendantes à trois pouces du genou, cravate de couleur, lorgnette en main, et solitaire au doigt…— (Étienne de Jouy, Œuvres complètes d’Étienne Jouy, Jules Didot aîné, Paris, 1823, page 234)
Ce profil calme sous le petit chapeau de l’école de Brienne, cet uniforme vert, le revers blanc cachant la plaque, la redingote cachant les épaulettes, l’angle du cordon rouge sous le gilet, la culotte de peau, le cheval blanc avec sa housse de velours pourpre ayant aux coins des N couronnées et des aigles, les bottes à l’écuyère sur des bas de soie, les éperons d’argent, l’épée de Marengo, toute cette figure du dernier césar est debout dans les imaginations, acclamée des uns, sévèrement regardée par les autres.— (Victor Hugo, Les Misérables, volume II : Cosette, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 25)