à prendre ou à laisser \a pʁɑ̃.dʁ‿u a lɛ.se\ invariable
N’est-ce pas, lecteur, que cette fin est bien commune pour une histoire extraordinaire ? Prenez-la ou laissez-la, je me couperais la gorge plutôt que de mentir d’une syllabe.— (Théophile Gautier, Onuphrius, 1832)
— Mais c’est à prendre ou à laisser. C’est ça ou bien courir le risque de se geler sans feu si l’hiver se prolonge un peu trop.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
Et ce n’était pas cher, surtout pour le mois d’août. Et puis on leur fît entendre, à l’agence, que c’était à prendre ou à laisser.— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 66)
C'est à prendre ou à laisser : cent pour cent sur cinq ans ou rien du tout et faillite immédiate.— (Narcisse Praz, Poète, prends ton luth et tire, Éditions d'en bas, 1984, page 187)
« À prendre ou à laisser », « à prendre ou à laisser »,tel était le premier refrain du marché de Palos, régulièrement interrompu par un deuxième refrain clamé par un soldat, toujours le même, qui prenait plaisir manifeste à fendre et refendre la foule : .— (Erik Orsenna, L'entreprise des Indes, Stock et Fayard, 2010)
Lorsqu'elle a épousé Georges, Liane l'avait prévenu qu'elle voulait douze enfants. C'était à prendre ou à laisser. Georges a accepté.— (Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit, Jean-Claude Lattès, 2011)
Il y a deux explications possibles à un ultimatum du type « c'est à prendre ou à laisser » : soit votre interlocuteur possède un excellent plan B ; soit il ne dispose pas d'arguments solides en soutien de sa position et il bluffe pour vous intimider.— (Alexis Kyprianou, Devenir un pro de la négociation - Partie 3 : Déjouez les pièges tendus par vos interlocuteurs, Éditions Eyrolles, 2013, page 13)