prendre \pʁɑ̃dʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se prendre)
Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre.— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
De joyeuse humeur, le mari cause avec force gestes, prend parfois les mains de sa femme, la taille aussi— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/73)
Vers la tombée du jour, le poète, ayant pris son parapluie, baisa galamment les mains de Mme Mirondeau et lui fit ses adieux.— (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Il prit un siège, alluma une cigarette et accepta sans se faire prier un verre de vin de messe.— (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, pages 32-33)
; deux bandelettes serrant ses cheveux ondés sont prises sous l’étole et vont s’entrecroiser par-derrière à la chute des reins.— (Gustave Flaubert et Maxime du Camp, Nous allions à l’aventure par les champs et par les grèves, 1886, réédition Le Livre de Poche, 2012)
Ils doivent aimer sentir l’étoffe crisser entre leurs doigts polissons lorsque, vous prenant dans leurs bras, ils vous coquinent. Ah! les bras des hommes!— (Claude Seignolle, Un corbeau de toutes couleurs, Paris : Éditions Denoël, 1962, page 193)
Le perroquet prend souvent avec sa patte ce qu’il veut prendre ensuite avec son bec.
Pour la Promenade du soir, on prend une robe blanche de percale ; mais elle doit être très-courte et décoletée— (Mercure de France, volume 38, 1809, page 242)
Prendre la perruque ou prendre perruque.
Prendre un parapluie, une lanterne. - Prendre sa canne, son épée, son chapeau.
Il a pris son fusil et il est allé à la chasse.
On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu’il possédait. - Ils lui ont pris jusqu’à sa chemise.
On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871.— (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 320)
Si elle n'a pas complètement réussi, cette attaque n'a pas été sans quelque résultat, car nos soldats ont pris deux tranchées et se sont avancées de deux cents mètres.— (Pierre-Louis Péchenard, La grande guerre: le martyre de Soissons (août 1914-juillet 1918), Paris : G. Beauchesne, 1918, page 100)
Il a pris l’arme de son adversaire. — Prendre quelqu’un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
Je l’ai prise en levrette, mon gars, quelque chose de concret !
Je prends votre dame avec mon roi.
Il a été pris pour le service militaire.
Ce voleur s’est enfin laissé prendre. La gendarmerie a déjà pris deux de ces bandits.
On a pris à l’ennemi quinze cents hommes, deux drapeaux, dix canons.
Le 26 octobre, une dépêche annonça que les Anglais avaient pris Bois-le-Duc après une attaque de nuit exécutée par des chars lance-flammes « au clair de lune artificiel ».— (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 117)
n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive. La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main.— (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
L'autre jour, sur le bassin de Chambly, j'ai pris un gros achigan.— (Michel Rabagliati, Paul à la pêche, éditions la Pastèque, Montréal, 2006, page 86)
Prendre des oiseaux à la pipée, au trébuchet.
Mon chien a pris deux lièvres.
Ses chiens n’ont rien pris de la journée.
Raïssouli est évidemment un profond psychologue qui connaît nos petites faiblesses et sait comment il faut nous prendre.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 240)
Je l’ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu’on ne l’y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
— À quoi bon mal parler des femmes qui ne sont pas jolies ?— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
— Ah ! je vous y prends, monsieur le docteur ! Voilà une parole imprudente ; c’est vous qui avez dit que mademoiselle de Serpierre n’est pas jolie, et je puis vous citer.
Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu’un en traître, en trahison.
L’abbé Plomb est privé de sa gouvernante qui s’absente, cette après-midi, et il prend son repas, chez nous— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Le café noir très fort qu’il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s’endormir.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Les hommes jouent gravement aux boules et se passionnent pour le foteballe ; ils prennent l'apéritif par habitude, rejoints par ceux qui le font par snobisme.— (Henri Wadier, La réforme de l'enseignement n'aura pas lieu, éditions Robert Laffont, 1970, page 154)
Tonton Mbagnick appelle le serveur et commande un ballon de Kir Royal et demande à Meïssa Bigué ce qu’il voulait prendre.— (Ameth Guissé, Femmes dévouées, femmes aimantes, L’Harmattan, 2011, page 46)
Le dur travail et l’air pur excitent l’appétit. Au petit matin, après un déjeuner copieux, les bûcherons gagnent l’aire de coupe. Ils prennent sur place, en le dévorant, le repas préparé par le cook : du lard, de la mélasse, des galettes.— (Pierre Saucier, Gérard Saucier: sur les traces d’un bâtisseur en Abitibi, avec la collaboration de Claude Bédard-Claret, Presses de l'Université du Québec, 1996, page 124)
Muni même d’un pain de savon, il prit, sur le bord d’un cours d’eau, hors la ville, son premier bain depuis seize mois.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 421 de l’édition de 1921)
Prendre un lavement.
Il a pris la peste, la fièvre jaune, le typhus. - C’est d’un tel qu’il a pris la grippe.
L’orage, la pluie nous prit en chemin.
La fièvre l’a pris le samedi.
Solange, jusqu’alors, avait toujours pris les événements de sa vie avec une certaine insouciance.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 232)
Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas.— (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, Éditions La Terre nationale, page 33)
On avait beau le corriger quand les voisins le ramenait en carriole, l’habitude de ces fugues était prise. Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Si profond était le fossé entre la bourgeoisie manufacturière et les ouvriers du textile que les luttes révolutionnaires, dans Sedan, prirent comme nulle part ailleurs le caractère d’un conflit entre classes.— (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
Bien qu’il n’eût pu comprendre un seul mot de ce qui avait été dit, Bert éprouva un choc en remarquant le ton qu’avait pris l’homme.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 247 de l’édition de 1921)
Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, .— (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
Il prit le titre de comte. - Elle prit le nom de son mari.
Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m’a pris mille francs pour ce travail.
Rien n’avait été convenu entre nous : il a pris ce que je lui ai donné.
Ce train prend des voyageurs de toutes classes.
Ce cabinet était la demeure favorite du roi ; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard.— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 33)
Il a pris l’idée de cette tragédie dans un vieux roman.
C’est un mot que nous avons pris du latin.
Je raconte une histoire singulière mais qui n’en est pas moins prise dans le lieu commun.— (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
Arthur : C’est vrai, ce qu’on dit, vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? Vous avez plus pris de la pucelle.— (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, épisode Les Défis de Merlin)
Prendre un domestique, une femme de chambre, une cuisinière, un chauffeur, etc.
Prendre un ouvrier, des ouvriers à la tâche, à la journée.
Prendre un associé, une épouse.
J’irai vous prendre à deux heures précises. - Il est venu me prendre pour aller au théâtre.
Le capitaine prit trente hommes pour faire cette reconnaissance.
Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d’avance sur son traitement.
Prendre sur son sommeil pour travailler.
Prendre des terres en fermage.
Prendre un appartement en location.
J’ai pris une chambre, un pied-à-terre dans cette maison.
Prendre une affaire du bon, du mauvais biais.
Vous recherchez moins mon avis sur le parti que vous avez à prendre que mon approbation pour celui que vous avez pris.— (Lettre de Jean-Jacques Rousseau à Henriette, du 7 mai 1764, dans Lettres philosophiques, présentées par Henri Gaston Gouhier, Paris : J. Vrin, 1974, page 131)
Je ne sais quel livre prendre.
Il suivit la D 925 sur une vingtaine de kilomètres, puis prit au sud, traversa la forêt de Lancosme jusqu'à Méobecq et bifurqua vers Rosnay par la D 27.— (Jean-Claude Patrigeon, Pitié pour les vivants, Éditions CLÔ, 1994, chapitre 4)
Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires.— (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, page 234)
Prendre à droite, à gauche, tout droit.
Nous contournâmes, sans l’apercevoir, la colonne, puis le taxi remonta le faubourg Saint-Antoine, prit à gauche.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Après la petite plage, Koutabaï s’engagea sur un sentier qui prenait à droite.— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
Prendre la voiture, prendre le train, prendre le paquebot.
Prendre un cheval, une voiture, un bateau, une automobile, un avion.
Le tailleur a mal pris cette étoffe. - Prendre une étoffe de droit fil, de biais.
Vous coupez mal ce morceau; vous n’avez pas pris le sens.
Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc.— (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet, Presses universitaires de France, 2002, page 176)
Les commentateurs prennent ce passage en des sens très opposés.
À bien prendre la chose, vous devez être plus content que fâché de cet arrangement.
Tu m'as appelé moi et pas ton père? Comment crois-tu qu'il prendra ça?— (Sous-titres Breaking Bad)
Pour guérir le dernier-né de la Reine, qui souffrait dun abcès à la gorge et qu’Hadès semblait encore une fois attirer dans ses ténèbres, le médecin Olympos avait jugé qu’il fallait prendre les grands moyens : une incubation, et à Canope.— (Françoise Chandernagor, Les Enfants d’Alexandrie, éd. Albin Michel, 2011)
Il a pris ma défense. - J’ai pris ses intérêts. - J’ai pris son parti.
Prendre du plaisir, prendre son plaisir à quelque chose.
Prendre quelque chose en dégoût.
Prendre intérêt à quelqu’un, à quelque chose.
Prendre quelqu’un en amitié, en affection, en aversion, en haine, en grippe.
Prendre un congé.
Prendre l’avis de quelqu’un, prendre conseil d’un avocat.
Tous récitèrent debout les grâces et Durtal prit rendez-vous avec l’abbé Plomb pour visiter la Cathédrale— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Enfin, on a prétendu qu’en 1888, le patron d’un smack de Grimsby serait grimpé au sommet et aurait pris la hauteur totale du rocher avec une ligne de sonde.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Prendre la largeur d’une armoire. - Prendre la surface de la pièce.
À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition .— (Grégory Taïeb, Narcor, tome 3: Les dés sont jetés, Éditions Publibook, 2013, page 169)
Prendre des notes, prendre un croquis, prendre un plan, prendre une photographie.
j’avais près de cent brasses de chaîne et mon ancre à ramener à bord, une tâche énorme pour un homme seul qui me prit près de quatre heures et demie— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
La vigne ne prend pas dans cette région.
Il y a des plantes qui prennent également en toute sorte de pays; il y en a d’autres qui ne prennent qu’en de certaines terres.
— Ce pauvre monsieur le curé est mort, vous avez su cela !… Le nouveau ne prend point ici ; c’est trop jeune, ça veut faire du zèle…— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
Votre maudite flotte est mise en pièces… Et vous avez le toupet de continuer vos grimaces… À d’autres ! avec moi, ça ne prendra pas !— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 351 de l’édition de 1921)
« Je fais semblant de ne pas entendre, disait Mme de la Trave, et si elle insiste, de n’y pas attacher d’importance ; elle sait qu’avec nous ça ne prend pas… »— (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
Ce livre, cette pièce de théâtre n’a pas pris.
Cette plaisanterie n’a pas pris.
Je m’apprête à allumer la lampe. Je frotte une allumette. Elle ne prend pas, le phosphore s’écaille, elle se casse. Je la jette, et, un peu las, j’attends…— (Henri Barbusse, L’Enfer, chapitre II, Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925, page 11)
L’encre ne prend pas sur le papier huilé.
Le feu a pris à cette maison, à ce magasin.
Pour allumer la bougie, tu te couchas à demi sur moi ; tu n’arrivais pas à faire prendre l’allumette. J’étouffais sous ton corps odieux.— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 48)
Heureusement que le feu prenait rapidement ; il y avait encore de la braise de la veille.— (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 18)
Cette odeur est trop forte, elle prend à la gorge.
Il faut attendre que le béton ait complètement pris avant de passer à l’étape suivante.
Mettez de la présure dans ce lait, pour qu’il prenne.
Vos confitures ont mal pris. - Cette gelée ne prendra pas.
La rivière a pris cette nuit.
Le fleuve était entièrement pris.
L’eau des marais était prise ; par endroits seulement, de larges carrés d’eau douce, qui ne gelaient point, continuaient de se mouvoir doucement, et demeuraient blanchâtres.— (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 233)
Bien lui a pris d’avoir été averti à temps.
Il lui prendra mal un jour d’avoir montré tant d’insouciance.
Bien en a pris à ces drôles que l’épée de défunt Matamore n’eût pas le fil, car vous les eussiez fendus du crâne au talon, comme les chevaliers errants faisaient des Sarrasins et des enchanteurs.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
L'enfant prenait dix ans; sa mère semblait en avoir quarante.— (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 221)
J’avais lu cette parole sur une petite image de Noël que Jérôme m’a envoyée lorsqu’il n’avait pas douze ans et que je venais d’en prendre quatorze.— (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 86)
Or Lafcadio venait de prendre dix-neuf ans.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914, réédition Folio, page 61)
La fièvre, la goutte lui a pris.
Je ne suis point né pour les émotions violentes, cela prend sur ma santé.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
Rencontré Artaud, qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
Se prendre d’amitié, se prendre d’aversion, se prendre de passion, pour quelqu’un.
Il ne faut pas se prendre à plus fort que soi.
La grippe se prend très facilement en cette saison.
L’huile se prend quand on la tient dans un endroit froid. - Le sirop se prendra bientôt.
J’étais à peine assis à la salle à manger que j’avais l’impression de m’enrhumer. Les muqueuses de mon nez « se prenaient », mes bronches se glaçaient, mon esprit s’élevait vers les méditations.— (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 5)
Blanche.– Ça nous prend toujours, ces histoires-là.— (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
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prendre *\Prononciation ?\
prendre 3e groupe (voir la conjugaison)
El desànim va prendre en l’equip.
prendre (graphie normalisée) 3e groupe (voir la conjugaison)