prendre rage

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Étymologie

De prendre et de rage.

Locution verbale

prendre rage intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. Devenir enragé (figurément) ; entrer dans une colère noire.
    • Cet homme me contemplait avec une telle insistance que je commençais à en prendre rage. — (Alphonse Allais, Vive la vie !, “Loufoquerie” ; Librairie Marpon & Flammarion – E. Flammarion succr, coll. Les auteurs gais, Paris, 1897, p. 189)
    • S'égarant sur cette belle rampe de collines qui bordent la Méditerranée, comme le dogue qui prend rage contre les pierres et les bâtons, et qui les broie entre ses dents, il se figurait avoir affaire aux hérétiques d'Allemagne ou aux Sarrasins d'Afrique, se faisait des ennemis fantastiques d'objets insensibles et inanimés. — (Alexandre Dumas, Le page du duc de Savoie, tome Ier, première partie, chapitre VIII ; Calmann-Lévy éditeurs, Paris, 1954, p. 76)
    • Il était un peu méchant, ce Pavot, et les choses allèrent si loin que la bonne maman Pavot prit rage ; un ami commun prévint le cabaretier qu'il pourrait bien y avoir un jour ou l'autre de la mort-aux-rats dans sa soupe. — (Paul Féval, Frère tranquille, deuxième partie, chapitre Ier ; Librairie Ollendorff, Paris, 1922, p. 189)
    • Baignon se plongea dans la lecture du journal. Il ne se passait cependant pas de jour qu'il ne prît rage au sujet des nouvelles qui s'y trouvaient contenues. La presse mentait alors, comme elle ment aujourd'hui. — (Gabriel Berthau, On ne devrait pas en rire, dans l'hebdomadaire La voix du combattant et de la jeunesse du 9 juillet 1938, Paris, 1938, p. 2)
    • Un jour Edwin, le doux Edwin, prit rage et malmena fort rudement un de ses adversaires. — (Quatrelles, Les mille et une nuits matrimoniales, chapitre IV ; J. Hetzel et Cie, Paris, 1878, p. 58)