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(Date à préciser) Du moyen français homme, de l’ancien français home, hom, hume, omme, homme (« être humain, individu ; humain de genre ou sexe masculin »), du latin hŏmĭnem (avec la perte de la syllabe \-in-\), accusatif singulier de hŏmo (« être humain »), qui a ajouté le sens de « humain de genre ou sexe masculin » en supplantant le classique vir en latin impérial.
La forme du nominatif hŏmo a donné en français le pronom indéfini on.
Version ultraséduisante chez Fuller (Le Port de la drogue) qui utilisa sa nervosité au service d’une sorte de pédagogie amoureuse aussi violente qu’efficace, lorsqu’un homme et une femme construisent une histoire d’amour à coups de gifles (reçues par Jean Peters, la meilleure des teigneuses hollywoodiennes).— (Les inrockuptibles, no 640 à 648, 2008, page 49)
Il y a des moments où je me demande si vous avez quinze ans ou si vous êtes un homme— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
À la vérité, on ne voit pas les hommes se réunir entre eux, à l’écart des femmes, pour la plus grande gloire et le triomphe du bon sens.— (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
Philippe de Valois était surtout redevenu homme, et pareil à tout époux, grand seigneur ou dernier valet, qui corrige sa femme menteuse.— (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 6, Le Lis et le Lion)
nous travaillâmes désormais ensemble, avec un accord et une communauté de jugement qu’il est rare de trouver entre deux hommes.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Céline Thiébault était alors une jeune fille « bienfaisante », une de ces grandes filles brunes qui paraissent vingt ans au lieu de quinze, de celles qu’à la campagne on compare volontiers à une pouliche et que les hommes, vieux et jeunes, détaillent avec une basse envie, un violent désir.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
Alice, dis-moi que tu ne vas pas épouser ce rabat-joie. Tu ne t’amuseras jamais avec un homme comme lui. Il ne te fera jamais rire.— (Amanda Bayle, Tout ce qui brille, éditions CyPLoG, 2017, chapitre 19)
En effet, en moyenne, les conducteurs parcourent seulement 9% de kilomètres en plus que les femmes. Sauf que l’on déplore 2545 morts sur les routes chez les hommes contre seulement 722 femmes l’an dernier. C’est près de 3,5 fois plus. Et plus l’âge diminue, plus les statistiques sont effrayantes.— (Hugo Quintal, Femmes au volant : de vraies inégalités mais pas celles que l'on pense, L’Auto-Journal, 8 mars 2024)
Le seigneur féodal pouvait, par faute d’homme, mettre en sa main le fief qui relevait de lui.
Ce dernier Wallenrod, des vrais Wallenrod-Tustall Bartenstild, avait acheté presque autant de balles de coton que l’Empereur perdit d’hommes pendant sa sublime campagne de France.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
L’effectif de la brigade n’avait pas varié : il s’était maintenu au chiffre de 6 000 hommes, grâce à l’apport régulier des dépôts.— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 90)
(En particulier) Personne masculine douée de sentiments humains, soumise aux grandeurs et vicissitudes des êtres humains.
Sa prudence naturelle l’eût retenu d’ailleurs, bien qu’il ne fût point « homme » — appliquons-lui ce mot — à laisser échapper quelque bonne occasion, si elle se présentait.— (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 2-12, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
(Précédé d’un adjectif possessif) Personne masculine dont il a été fait mention précédemment.
Si vous pensez ainsi, vous n’êtes pas mon homme.
Je ne suis pas leur homme.
Notre homme ne se le fit pas répéter deux fois.
(Précédé d’un adjectif possessif) Conjoint, époux, compagnon dans un couple.
Elle sentit ce que contient l’expression « mon homme ». Un « homme » est un gouvernement qui nous bat pour nous montrer qu’il est le maître, mais qui saurait nous défendre au moment du danger.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 79)
Sur cette terre, ma seule joie, mon seul bonheur C’est mon homme. J’ai donné tout c’que j’ai, mon amour et tout mon cœur À mon homme— (Extrait de la chanson Mon homme, paroles de Albert Willemetz et Jacques Charles, 1920)
(Collectif ou générique) Être d’une espèce humaine, du genre scientifique Homo, souvent par opposition à l’animal ; l’ensemble des humains, en particulier de l’espèce humaine actuelle (Homo sapiens). — Note : on écrit souvent, depuis les années 1960, Homme avec une majuscule pour lever l’ambiguïté avec « être humain de genre ou sexe masculin ». Cet usage peut être considéré sexiste, en particulier au Canada[1]. Pour cette raison, une tendance se dessine qui consiste à remplacer quand c’est possible homme par humain. Amnesty International dit les droits humains à la place des droits de l’homme[2].
De nombreux caractères, comme l’allaitement, conduisent aux mêmes modèles de parentés chez l’homme, le poulet et l’ornithorynque que la myoglobine.— (Robert Boyd et Joan Silk, L’Aventure humaine : Des molécules à la culture, Paris, De Boeck Supérieur, 2003, page 107)
Si l’on se situe dans l’histoire longue, le système alimentaire a profondément évolué depuis que l’homme est apparu sur Terre, il y a environ 2 millions d’années.— (Jean-Louis Rastoin et Gérard Ghersi, Le Système alimentaire mondial : Concepts et méthodes, analyses et dynamiques, Versailles, éditions Quae, 2010, page 129)
Plus la pénétration de l’homme est forte, moins le milieu est « naturel ». Celui-ci ne l’est totalement que là où l’homme est absent. Au centre du milieu se trouve l’homme dont l’intelligence le transforme. La noosphère (de noos, l’intelligence) en fait partie intégrante.— (Thành Khôi Lê, L’Éducation, cultures et sociétés, Paris, publications de la Sorbonne, 1991, page 149)
(Sociologie) Être humain, peu importe son genre ou sexe, ayant des valeurs sociales et morales.
Être homme est facile ; être un homme est difficile.— (Proverbe chinois cité par Claude Gagnière, dans Pour tout l’or des mots) (做人容易成人难)
Il savait maintenant parler la langue du désert, il connaissait ces hommes qui, au début, lui avaient semblé si mystérieux et qui, après tout, n’étaient que des hommes comme tous les autres, ni pires, ni meilleurs, autres seulement.— (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
les Peaux-Rouges disent que le castor est un homme qui ne parle pas, et ils ont raison ; il est sage, prudent, brave, industrieux et économe.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Ô hommes ! si vous êtes véritablement des hommes, épargnez ceux qui ne peuvent plus se défendre !— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
L’Europe de la solidarité d’abord, je veux dire de la solidarité entre les peuples, entre les régions, entre les personnes. Dans les rapports entre nos peuples, . Il faudra aussi adapter la politique mise en œuvre pour corriger la situation des régions traditionnellement déprimées . Enfin et surtout, c’est entre les hommes que les efforts de solidarité doivent être développés.— (Simone Veil, discours au Parlement européen, Strasbourg, 17 juillet 1979, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, pages 153-154)
↑Désexualisation sur Le Ministère de la Justice du Canada, 2015 : Certes, la langue évolue et il incombe au législateur de prendre acte des changements de l’usage et d’y donner suite. C’est pourquoi on parle de moins en moins des « droits de l’Homme », mais plutôt des « droits de la personne ». De fait, étant donné que le mot « homme » désigne à la fois l’espèce et l’individu mâle de l’espèce, les termes et locutions comportant ce mot (« homme d’affaires », « homme de loi », etc.) sont en voie d’extinction en français, du moins au Canada, parallèlement à la féminisation de plus en plus répandue des titres et fonctions dont il a déjà été question. La langue juridique a aussi, le plus souvent, emboîté le pas à la réforme des institutions; c’est ainsi, par exemple, que la « puissance paternelle » a fait place à l’« autorité parentale ».