Singulier | Pluriel |
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hominisme | hominismes |
\ɔ.mi.nism\ |
hominisme \ɔ.mi.nism\ masculin
Dans un sens pareil, mais ayant plus en vue la réalité historique philosophique, parle de l’hominisme chez nous Jilji Jahn (The Silver World, 1936). Jahn appelle hominisme — en évitant le terme plus large (équivoque) d’humanisme — toute idée générale du monde et de la vie qui travaille ou en fait doit travailler avec les moyens de connaissance humains, sans toutefois s'efforcer à les surmonter, et qui conçoit le monde entier, le cosmos, l’universum de toutes les réalités du point de vue de l'homme et de ses intérêts.— (Jos. Král, « Humanitisme ou Humanisme? », dans Proceedings of the Tenth International Congress of Philosophy, vol. 1, 1949, page 161)
« . Regardant le monde avec mes yeux de femme, il me paraît évident que la source de tous les maux dont souffre l'humanité, c'est l’hominisme. C'est à l’hominisme que je veux m'en prendre. Toute ma sociologie, toute ma politique se résume dans ce mot “ça manque de femmes !” » Ce qu'elle appelle hominisme n'est pas l'équivalent masculin du féminisme, mais l'oppression spécifique exercée, collectivement ou individuellement par les hommes, sur les femmes.— (Anne Renoult, Andrée Viollis: Une femme journaliste, Presses de l'Université d'Angers, 2004, p. 48)
Cette égalisation compléterait l'œuvre détestable qui s'opère sous nos yeux, et c'est à savoir l'abolition de tout caractère distinctif du sexe. Féminisme tend à devenir synonyme d’ « hominisme ». Point d'indice plus significatif de décadence que cette confusion de l'homme et de la femme dans la société. Quand donc comprendra-t-on que les féministes sont des femmes qui haïssent leur sexe et qui envient le nôtre ?— (Théodore Joran, « Le féminisme dans le socialisme français » (critique de la thèse universitaire de Marguerite Thibert), dans La Réforme sociale, vol. 86, Bureau de la Réforme Sociale, 1926, p. 352)
L’hominisme est un mouvement de réflexion et d’action des hommes du début du vingt et unième siècle, concernant d’une part leur identité sexuelle et de genre, d’autre part leurs droits et leurs devoirs dans la société.— (Yvon Dallaire, John Goetelen & Patrick Guillot, « Manifeste hoministe », novembre 2006, sur le site La Cause des Hommes (http:/la-cause-des-hommes.com/))