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Étymologie
- Composé de prendre et de flamme.
Locution verbale
prendre flamme intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)
- S'allumer en produisant une flamme, des flammes ; se mettre à produire une flamme.
Après avoir, à la lueur de la chandelle qui venait de prendre flamme, jeté un regard rapide sur son mari improvisé, elle murmura : « … »
— (Alexandre Dumas, Le page du duc de Savoie, tome IInd, deuxième partie, chapitre XIII ; Calmann-Lévy éditeurs, Paris, 1954, p. 7)
Cela fait , nous le servons dans un bowl avec une sauce composée de rhum et de vin de Madère , chauffés, à laquelle on fait prendre flamme au moment où on le porte à table .
— (J.-A. Thorre, L'indicateur des mets, Chapitre sixième, § 3, no 50 ; A. Hiard libraire, Paris, 1835, p. 165)
Dans la cheminée brûlaient (il serait plus juste de dire fumaient) deux tisons assez rapprochés l'un de l'autre pour ne pas s'éteindre, assez écartés pour ne pas prendre flamme.
— (Moléri, La famille Guillaume, Chapitre VI, dans Le musée littéraire, trentième série, édité par le journal Le siècle, Paris, 1865, p. 94)
(Sens figuré)
Cher Georges, si mon cœur quelque jour prenait flamme,
Je ne confesserais mon âme qu'à ton âme ! — (Théophile Gautier, L'amour souffle où il veut, acte II, scène Ière, dans Théâtre — Mystère — Comédies et Ballets de Théophile gautier ; G. Charpentier éditeur, Paris, 1885, p. 115)
(Sens figuré)
Un prince dont le cœur, sujet à prendre flamme,
Des beautés de sa cour était souvent épris,
S'avise un jour d'aimer la femme
D'un de ses courtisans, le plus doux des maris. — (M. Gentil, Recueil de chansons et poésies fugitives, Le dormeur courtisan ; Chez Rosa, Paris, 1815 ou 1816, p. 200)
Quasi-synonymes